Assemblée – Dans un bon milieu de terrain politique, François Bayrou a préféré passer la passe plutôt que de garder le ballon. Embarrassé par l’affaire Betharram, dans laquelle il est accusé d’avoir menti en s’assurant qu’il ne savait pas » Rien » Violence dans l’établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques, le Premier ministre a de nouveau été interrogé sur ce sujet dans l’hémicycle ce mardi 18 février.
Cette fois, il a été interrogé par Colette Capdevielle, PS député, sur le témoignage d’un gendarme qui évoque l’échange que François Bayrou avait en 1998 avec le juge Christian Mirande, en charge de la plainte pour le viol ciblant le prêtre Pierre Silviet -Carricart. Les Béarnais, qui ont reconnu samedi lors d’un point de presse à PAU, ayant eu une discussion dans un cadre informel avec le magistrat, à nouveau martelé dans la représentation nationale qu’il était » jamais intervenu « , » ni proche ni de loin « , Avec les enquêteurs.
Le Premier ministre a également déclaré qu’en 1998, le procureur général avait « Informé gardé » À quatre reprises, le ministère de la Justice, dont le titulaire était à l’époque Elisabeth Guigou au sein du gouvernement socialiste de Lionel Jospin, Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en haut de l’article.
« » Je ne peux pas imaginer que le ministre de la Justice n’a pas pris en compte un rapport aussi grave du procureur général « , Il a lancé, avant de juger tout comme « Inimaginable » que le ministre de l’Éducation nationale Claude Allgre, décédé en janvier, et le ministre de l’Éducation scolaire, Ségolène Royal, n’a pas été « Infusé ».
Libéré pour balayer devant sa porte, François Bayrou a rappelé qu’en 1996, alors qu’il était encore ministre de l’Éducation nationale, il a demandé un rapport après une première accusation de violence. Les conclusions, publiées dans la presse le week-end dernier, évoquent clairement une certaine conception de la discipline mais sans mentionner une systématisation de violences graves ou même de violence sexuelle.
« » Je ne pense pas que nous puissions attribuer des lacunes aussi graves à ces personnalités. Je pose à son tour la question: qu’est-ce qui a été fait après les rapports du procureur? « A demandé François Bayrou, dont l’argument a également été réitéré par Gérald Darmanin quelques minutes plus tard.
« » Si vous cherchez des responsabilités pour savoir ce qui s’est passé, ce n’est pas à ceux qui n’étaient pas des responsabilités ce jour-là que vous devez poser des questions « A rapporté le ministre de la Justice. Ni Élisabeth Guigou ni Ségolène Royal n’avaient immédiatement réagi.
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