Les nouvelles les plus importantes de la journée

François Bayrou estime qu’il n’y a « pas de vainqueur à cette élection »

François Bayrou estime qu’il n’y a « pas de vainqueur à cette élection »

Bayrou met en garde contre un « gouvernement de la moitié du pays contre l’autre moitié »

Que pense François Bayrou d’un accord entre la majorité sortante et LR pour gouverner et contrer la gauche, pourtant arrivée en tête des législatives ? Le président du MoDem ne semble pas particulièrement enthousiaste.

« Il y a sûrement des gens qui pensent encore (…) à refaire les vieux clivages, c’est-à-dire, après un vote qui dit pourtant exactement le contraire, (…) qu’on peut faire un gouvernement de la moitié du pays contre l’autre moitié du pays », a-t-il déclaré sur BFMTV-RMC, ajoutant :

« Essayer de faire croire aux gens que les électeurs ont choisi un camp plutôt qu’un autre est évidemment absurde », a-t-il ajouté. « Il n’y a pas eu de vainqueur dans cette élection », a-t-il ajouté.

Sébastien Chenu évoque des « bugs » dans la « normalisation » du RN

De nombreux candidats du Rassemblement national aux législatives ont été pointés du doigt pour des propos complotistes, racistes, sexistes, antisémites ou xénophobes. Mais le député RN Sébastien Chenu tente de relativiser sur RTL, à l’image de son président de parti, Jordan Bardella, qui a évoqué « quatre ou cinq moutons noirs ».

L’élu d’extrême droite ne parle que de « bugs » dans la quête de « normalisation » de son parti, jugeant au passage que cela est « en réalité fait depuis longtemps ».

BFMTV.com avait consacré un article aux résultats législatifs des candidats d’extrême droite en question, retrouvez-le ici

« J’ai dû couper la corde pour pouvoir respirer » : Ruffin revient sur sa rupture avec Mélenchon

François Ruffin n’a pas attendu la fin des législatives pour rompre formellement avec Jean-Luc Mélenchon, décrit comme un « poids » et un « obstacle au vote » lors de la campagne du second tour. Mais le député, réélu dans la Somme, en rajoute une couche ce mercredi lors d’un entretien au Monde.

« Pendant trois semaines, on a porté notre croix, un sac à dos rempli de pierres, on s’est heurté à un mur, à un nom : ‘Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon’ », raconte-t-il, avant de revenir sur son divorce avec la rebelle :

« Parce que j’avais porté le Front populaire, l’unité de la gauche, il fallait que je les préserve. Mais avec Jean-Luc à la télé tous les deux jours, ça nous étranglait. Même tard, j’ai dû couper la corde pour pouvoir respirer. Et à partir de ce moment-là, ça a tout changé, ça nous a libérés, on a regagné des voix par centaines. »

Glucksmann estime que la gauche « ne pourra pas gouverner par décrets et 49.3 »

Dans un entretien au Nouvel Obs, Raphaël Glucksmann estime que la gauche ne pourra pas « gouverner par décrets et 49.3 », et qu’il faudra « discuter avec des gens que nous avons combattus, sans nous renier ».

L’ancien chef de liste PS/Place publique pour les élections européennes, engagé au sein du Nouveau Front populaire, estime que sans majorité absolue, « la seule voie possible » pour la gauche « est la démocratie parlementaire ».

« Maintenant, c’est à l’Assemblée de construire les majorités. L’exécutif deviendra l’exécutant. On ne pourra pas gouverner par décrets et 49.3… », a-t-il déclaré, en tacle la majorité sortante, qui a beaucoup utilisé ces outils, mais aussi le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a promis, si la gauche se retrouve en position de gouverner, des décrets pour l’abrogation de la retraite à 64 ans ou l’augmentation du Smic.

Adopter un décret pour fixer le SMIC à 1.600 euros net « n’est pas une méthode de gouvernement », relève Raphaël Glucksmann.

Corbière estime qu’« il y a une vie pour la pensée rebelle en dehors du règne de Mélenchon »

Alexis Corbière est libéré. ​​Très proche Jean-Luc Mélenchon Pendant des décennies, il s’était jusqu’à présent contenté de prendre ses distances avec la direction rebelle après avoir été évincé en décembre 2022.

Mais voilà, les législatives sont passées, et la rupture avec le leader insoumis est désormais définitive, après une campagne où Alexis Corbière et certains de ses camarades « rebelles » n’ont pas été réinvestis par le mouvement.

Réélu député en Seine-Saint-Denisil critique ouvertement le triple candidat à la présidentielle. Et fait passer un message dans une interview pour Libérer Mis en ligne mardi 9 juillet au soir : « Il y a une vie pour la pensée rebelle en dehors du règne de Mélenchon. »

Notre article

François Bayrou invité de BFMTV-RMC

Le président du MoDem et allié d’Emmanuel Macron est l’invité du Face-à-face présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce mercredi à 8h30

Mathilde Panot réélue présidente du groupe de la France Insoumise à l’Assemblée

La députée Mathilde Panot a annoncé avoir été réélue ce mardi à la présidence du groupe parlementaire de La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, deux jours après le deuxième tour des élections législatives.

Sur le réseau social X, elle a adressé ses « chaleureux remerciements » aux élus frondeurs qui se réunissaient mardi pour la première fois dans la nouvelle législature.

Un « pacte législatif » : comment Les Républicains envisagent un accord avec le camp Macron

La fête Les Républicains (LR) Le chef de l’Etat a évoqué mardi 9 juillet l’idée d’un « pacte législatif » avec le gouvernement, lors d’une réunion à laquelle participaient uniquement des députés sortants réélus à l’issue des législatives, a appris BFMTV de sources concordantes.

Selon nos informations, il s’agirait – pour les LR – de proposer une dizaine de textes, sur le travail ou la sécurité, sur lesquels le soutien du bloc central serait assuré. En échange, le gouvernement qui aurait été nommé ne serait pas censuré par le groupe LR.

« Personnellement, je ne suis pas favorable à l’idée d’une coalition gouvernementale, cela relève de la responsabilité de l’exécutif. Je suis plutôt favorable à un pacte législatif, sur un certain nombre de textes emblématiques, porté par un groupe républicain de droite, que le groupe LR mettra sur la table. Si nous parvenons à créer des majorités pour faire voter ces textes, je pense que nous serons responsables et raisonnables, et que ce sera dans l’intérêt du pays », a confirmé à notre micro Éric Pauget, député des Alpes-Maritimes.

Notre article

Arrivée des députés du Rassemblement national à l’Assemblée nationale

Premier parti de France après les élections européennes mais troisième bloc à l’Assemblée après les législatives, le Rassemblement national fait lui aussi sa rentrée ce mercredi 10 juillet au Palais Bourbon, avec pour objectif de se relancer en vue de l’élection présidentielle de 2027.

Malgré la déception de dimanche dernier face à un « front républicain » plus robuste que prévu, le parti de Le Pen et ses alliés devraient compter 143 députés, dont au moins 123 devraient siéger dans le groupe RN présidé par Marine Le Pen. Ses élus arriveront en groupe à partir de 9h30

Le RN progresse sensiblement, ayant fait élire 89 députés en 2022, mais il est loin de la majorité qu’il espérait obtenir pour gouverner à l’issue du premier tour des législatives le 30 juin.

Le PFN met en garde Macron contre le séjour prolongé d’Attal à Matignon

Dans un communiqué commun, les quatre partis politiques du Nouveau Front populaire mettent « solennellement » en garde Emmanuel Macron contre « toute tentative de détournement des institutions », avec le maintien prolongé de Gabriel Attal à Matignon,

Alors qu’Emmanuel Macron n’a pas appelé l’alliance de gauche, arrivée en tête des législatives dimanche, à former un nouveau gouvernement, le Nouveau Front populaire estime que si le locataire de l’Élysée « persiste », ce serait « une trahison de l’esprit de notre Constitution et un coup d’État démocratique auquel nous nous opposerions de toutes nos forces ».

Marine Le Pen dénonce la « grande marche populaire vers Matignon » évoquée par Adrien Quatennens

« L’extrême gauche, minoritaire en termes de voix et de sièges, exige d’exercer le pouvoir et d’imposer son programme alors qu’elle n’a pas la légitimité électorale pour le faire », dénonce Marine Le Pen sur X, en réponse à Adrien Quatennens qui évoquait une « grande marche populaire vers Matignon ».

« Après avoir élu les députés NFP, Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité dans ces appels inacceptables à l’insurrection, ce climat de menaces et d’intimidation », écrit le député RN.

Adrien Quatennens évoque une « grande marche populaire vers Matignon » pour « faire céder Emmanuel Macron »

L’ancien député insoumis Adrien Quatennens a évoqué sur X une « grande marche populaire » pour « faire céder Emmanuel Macron » et l’appeler à se tourner vers le Nouveau Front populaire pour former un gouvernement.

« Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour bloquer la mise en œuvre du programme du Nouveau Front populaire », estime-t-il.

« Le seul souverain que connaît la République, le peuple, doit le faire céder. Pourquoi pas une grande marche populaire vers Matignon ? », ajoute celui qui a renoncé à se présenter aux législatives face aux critiques en raison d’une condamnation pour violences conjugales en décembre 2022.

Marine Tondelier appelle les partis du NFP à «accélérer» après la proposition d’Édouard Philippe d’un bloc «de LR à Renaissance»

Alors qu’Édouard Philippe appelle à la création d’un bloc « de LR à Renaissance » à l’Assemblée nationale, Marine Tondelier répond que cela « irait à l’encontre de la logique institutionnelle de ce pays ».

« Je le dis, en toute amitié pour mes partenaires du Nouveau Front populaire, cela doit nous inciter à accélérer » dans la proposition d’un Premier ministre, ajoute Marine Tondelier sur BFMTV.

« Nous y arriverons, grâce à Édouard Philippe qui donnera à mes collègues une incitation à agir », sourit le chef de file des écologistes.

Édouard Philippe appelle à la création d’un bloc « de LR à Renaissance » à l’Assemblée nationale

Édouard Philippe appelle « de ses vœux » à la création d’un bloc « de LR à Renaissance » à l’Assemblée nationale. « Je pense que cela nous permet d’être majoritaires, ou plus précisément d’avoir une majorité faible, mais relative », a-t-il ajouté. 20 heures de TF1.

Face au Nouveau Front populaire, il estime qu’il existe « un autre bloc au centre, qui, si on le prend dans son ensemble, fait 220 députés ». « Chacun doit prendre ses responsabilités », affirme-t-il.

Les négociations continuent à gauche, incertitudes sur le nom du Premier ministre

Bonjour à tous, et bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l’actualité politique de ce mercredi 10 juillet. Le Nouveau Front Populaire a mis en garde « solennellement » Emmanuel Macron, l’accusant de « bloquer » la nomination d’un Premier ministre issu de ses rangs, une position dénoncée par le camp présidentiel qui prône le « réalisme » et une coalition plus large, potentiellement avec LR.

Quitter la version mobile