Bien dormir est le début du bonheur.
Quelques mois après avoir envisagé une pause dans sa carrière d’entraîneur, Franck Haise est un technicien épanoui sur la Côte d’Azur. Mais avant de rejoindre l’OGC Nice l’été dernierle Mayennais a failli mettre sa carrière entre parenthèses, épuisé par le rythme. « À l’été 2023, j’avais réduit physiquement, mais pas assez psychologiquement. Ensuite, il y a eu une première série de matches, un mercato tardif, des choses à faire dans l’urgence, un début de saison aux résultats compliqués. Il y a eu très peu de moments d’interruption et j’ai sentiue fatigue… J’ai senti à un moment que mon énergie était moindre”, dire L’équipe celui qui était alors manager du RC Lens, en plus d’entraîneur numéro un« un poste très intéressant pour avoir une vision transversale d’un club, mais qui demande aussi de l’énergie. Vous additionnez tout cela, vous ajoutez 500 interventions médiatiques par an, et vous n’y coupez jamais, psychologiquement. »
« Vous avez des nuits de plus en plus compliquées, vous sentez que vous n’avez pas bien récupéré et, lorsque vous vous levez le matin, l’énergie que vous avez n’est pas celle que vous avez habituellement. Parce que le réservoir était à moitié vide »détaille celui qui porte un regard critique sur l’environnement : « Au fil des années, la charge externe, et pas seulement médiatique, augmente. Après tout, il valait mieux s’entraîner il y a vingt ans. Qu’en sera-t-il dans dix ans ? » Pour tenir d’ici là, Franck Haise a réinstallé un matin sa propre routine : « Je prends un quart d’heure, et presque toujours sur ma terrasse, pour faire quelques postures, un peu d’étirements, un peu de mobilisation, ou un peu de renforcement à 7 heures du matin. Et aujourd’hui, si une fois je veux repartir à 15h, enfin je pars à 15h. Peut-être que ça ne m’empêchera pas de travailler à la maison encore une heure ou deux. » Tout en s’autorisant de petites siestes au centre de formation.
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