En 2024, 610 780 contrôles de recherche d’emploi ont été effectués. Un chiffre en hausse de 16,7% par rapport à 2023.
Un demandeur d’emploi a des droits mais aussi des devoirs. À chaque nouvelle inscription à France Travail, les conseillers le rappellent aux bénéficiaires qui doivent signer un contrat d’engagement depuis janvier 2025 et l’entrée en vigueur de la loi pour le plein-emploi. Et pour traquer ceux qui n’honoreraient pas leur obligation, l’institution veille au grain. En 2024, 610 780 contrôles de recherche d’emploi ont été effectués, selon des données communiquées ce jeudi 24 avril. Un chiffre en hausse de 16,7 % par rapport à 2023.
Côté résultats, les sanctions restent à un niveau relativement bas. Les radiations pour insuffisance de recherche d’emploi ne représentent que 17 % des contrôles clôturés, un chiffre proche de celui de l’année précédente. Par ailleurs, 55 % des bénéficiaires contrôlés recherchent bel et bien un emploi activement et 21 % des enquêtes se sont soldées par « un besoin de redynamisation ». En langage France Travail, cela se traduit par une adaptation de l’accompagnement des bénéficiaires pénalisés dans leur recherche par une démotivation ou un frein extérieur, comme un problème de logement ou de santé.
En 2025, le nombre de contrôles devrait encore augmenter avec l’inscription automatique d’1,2 million de bénéficiaires du RSA, comme prévu par la loi plein-emploi. Pour faire face à cet afflux, France Travail va recruter des contrôleurs. Ils pourront également compter sur l’aide d’un nouveau « robot », « non dopé à l’IA », précise France Travail, qui avait été fortement critiqué l’été dernier pour son usage des algorithmes à des fins de profilage.