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France – Nouvelle-Zélande : « Un moment d’histoire », « des décisions arbitrales déconcertantes »… La revue de presse après la victoire des Bleus

France – Nouvelle-Zélande : « Un moment d’histoire », « des décisions arbitrales déconcertantes »… La revue de presse après la victoire des Bleus

Cette rencontre entre les Bleus et les All Blacks n’a pas fini de faire parler. Véritable choc de cette tournée automnale, le match a été suivi de près aux quatre coins du monde. Si de nombreux médias s’accordent sur la beauté d’un match qui sera historique, d’autres remettent en question la prestation de Nika Amashukeli, arbitre du match.

« Le Stade de France avait déjà vu plus beau rugby joué par son équipe, mais rarement eu autant de joie et de soulagement au coup de sifflet final. Cette phrase introductive de FoisLe média anglais, résume assez bien la soirée du samedi de millions de supporters français.

Au terme d’un match qu’elle n’a jamais vraiment su maîtriser, l’équipe de France remporte un troisième succès consécutif face aux All Blacksune première depuis 1995. De quoi marquer cette date au fer chaud : « Un moment de l’histoire s’est écrit samedi soir. Cette nouvelle « victoire sans ballon », comme celles de 1954 et 2007, montre à quel point le rapport de force a changé entre ces deux équipes. analyse cela même Fois. Un constat partagé entre nos confrères de Tuteur : « Des dos en feu, des paquets d’attaquants qui se sont écrasés, et un mano a mano incessant : on a assisté à un classique du rugby mondial qui fera date ce samedi soir ».

Louis Bielle-Biarrey fait sensation

Dans les médias anglo-saxons, un joueur se démarque : Louis Bielle-Biarrey. Auteur du troisième essai français au terme d’une course complètement folle, l’ailier français s’est mérité un surnom outre-Manche : « Les Bleus se sont retrouvés une fusée, avec une vitesse impressionnante à laquelle la défense néo-zélandaise n’a pas pu résister » écrit Charles Richardson dans les colonnes du Telegraph. Mots forts partagés par le sélectionneur néo-zélandais Scott Robertson, qui décrit le joueur comme « incroyablement rapide ».

Crédité d’un 8/10 par les journalistes du RugbyPass, le Bordelais au casque rouge a droit à un commentaire soigné après sa prestation XXL : « Il a su dégager son équipe à merveille à chaque fois que le match l’exigeait. Mais surtout, il a mystifié Sevu Reece lors de la poursuite du coup de pied de Thomas Ramos. Une image qui risque de hanter l’ailier des All Blacks pendant des années encore. »

Un arbitrage controversé

Hanté, le Stade de France l’est pour les All Blacks qui ont vu prendre fin sur ce même terrain leur rêve de remporter une quatrième Coupe du Monde. C’est d’ailleurs sur ce terrain que la Nouvelle-Zélande a perdu ses trois derniers affrontements face à l’équipe de France, ce qui en fait un lieu maudit selon les médias. Héraut néo-zélandais : « C’est sans doute ridicule de croire qu’un stade de rugby puisse être hanté. Pourtant, pour la troisième fois en un an, des fantômes sont apparus au Stade de France pour empêcher les All Blacks de gagner. Saint-Denis est en train de devenir le tombeau des espoirs néo-zélandais. Un endroit qui semble faire ressortir des démons chez les joueurs de Scott Robertson, commettant des erreurs inhabituelles à domicile. »

Mais ce même journal a en ligne de mire un acteur du rendez-vous : Nika Amashukeli. L’arbitre géorgien de la rencontre s’est fait remarquer au pays du long nuage blanc pour une action en particulier : « Les All Blacks n’ont pas été aidés par de nombreuses décisions arbitrales déroutantes, dont une incompréhensible sur le coup de cou d’Ofa Tu’ungafasi. ». Ce fameux moment polémique intervient à la 72e minute de jeu, lorsque le pilier remplaçant se rend coupable d’une faute signalée par l’arbitre vidéo. Une décision cruciale qui a permis aux Bleus de reprendre quatre points d’avance grâce au pied de Thomas Ramos.

Bon joueur, le média finit néanmoins par complimenter la bande Dupont : « La France a su faire ce qu’elle fait de mieux : jouer intelligemment et se laisser porter par un public en transe pour le guider vers la victoire. » Un succès qui fera date dans le second mandat de Galthiésans aucun doute.

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