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de Mara Vilcu et Nathan Vifflin
Forvia a fortement grimpé en Bourse lundi, l’annonce d’un accord d’approvisionnement avec BYD en Turquie ainsi que des commentaires optimistes sur les performances du groupe en Chine l’an prochain ayant compensé une baisse des ventes au troisième trimestre.
Les ventes du septième équipementier automobile mondial ont chuté de 2,6% sur un an pour atteindre 6,53 milliards d’euros, dont une baisse de 13,5% enregistrée en Chine.
« En Chine, (…) nous avons sous-performé la production automobile locale au cours du dernier trimestre », a souligné Patrick Koller, directeur général, dans un communiqué, tout en ajoutant qu’en 2025, le groupe devrait « à nouveau surperformer la production automobile nationale (chinoise) ». production automobile d’au moins 300 points de base.
Au troisième trimestre, la baisse des ventes de BYD et d’autres constructeurs n’a pas été entièrement compensée par la croissance d’autres constructeurs chinois comme Li Auto ou Chery, qui croissent sur un volume de ventes inférieur, selon le communiqué.
Forvia a cependant indiqué avoir été sélectionnée pour approvisionner la deuxième usine européenne de BYD, en Turquie, et avoir reçu un premier contrat de Xiaomi.
A la Bourse de Paris, vers 08H10 GMT, le titre avançait de 9% à 8,68 euros, contre une perte de 0,19% pour le SBF 120 au même moment.
« La capacité de Forvia à conclure des contrats avec BYD en dehors de la Chine est rassurante car elle contribue à apaiser les craintes que les constructeurs automobiles chinois ne fassent pas appel à des fournisseurs internationaux tels que Forvia pour étendre leur présence en Europe. » Stephen Reitman, analyste chez Bernstein.
« Cela prouve que Forvia peut répondre aux exigences concurrentielles de BYD », ajoute Stephen Reitman.
Le directeur financier du groupe, Olivier Durand, a déclaré lundi lors d’une conférence de presse que Forvia avait obtenu un premier contrat de la société chinoise de télécommunications Xiaomi.
Forvia s’attend à ce que l’environnement reste difficile en 2025, notamment en raison d’une production automobile en Europe toujours sous pression, impactée par l’environnement économique mondial et les incertitudes liées à l’évolution du mix motorisation.
(Écrit par Mara Vîlcu, avec la contribution de Nathan Vifflin, édité par Augustin Turpin)