Fortune, plafond de verre, forme de vie… 5 choses à savoir sur Pegula, finaliste à New York
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Fortune, plafond de verre, forme de vie… 5 choses à savoir sur Pegula, finaliste à New York

Fortune, plafond de verre, forme de vie… 5 choses à savoir sur Pegula, finaliste à New York

Découverte de l’Américaine de 30 ans, qui dispute samedi (à partir de 22h) sa première finale de Grand Chelem et fera figure d’outsider face à la Biélorusse Aryna Sabalenka, déjà deux fois championne de Majeur (Open d’Australie 2023 et 2024).

Elle a brisé un plafond de verre

Après six tentatives infructueuses en quarts de finale (trois fois à l’Open d’Australie, une fois à Roland-Garros, à Wimbledon et à l’US Open), la native de Buffalo, ancienne numéro 1 du double (en 2023), a enfin atteint le dernier carré d’un tournoi du Grand Chelem en simple. Et avec quel style ! Pegula a ainsi surclassé la numéro 1 mondiale Iga Swiatek (6-2, 6-4). Libérée et délivrée de ce poids, la rookie a néanmoins connu un faux départ face à Karolina Muchova en demi-finale, avant de retrouver ses esprits et de renverser la Tchèque (1-6, 6-4, 6-2).

À 30 ans, elle est dans la forme de sa vie

Bien qu’elle ait déjà atteint la troisième place mondiale (en octobre 2022), Pegula joue son meilleur tennis cet été. Inarrêtable ou presque. L’actuelle numéro 6 mondiale (Note de l’éditeur : elle sera 3ème à la fin du tournoi) a désormais remporté 14 de ses 16 derniers matchs. L’une de ses rares défaites récentes ? En finale du WTA 1000 de Cincinnati à la mi-août, face à… Sabalenka, son adversaire du jour. Pegula est notamment devenue la première joueuse depuis une certaine Serena Williams en 2013 à atteindre les finales des Masters 1000 du Canada et de Cincinnati deux semaines consécutives. Il faut dire que son redoutable revers long et son jeu à plat sont parfaitement adaptés à la surface dure de l’US Open. La hit estivale, également à l’aise sur gazon, avait entamé sa moisson estivale en remportant un cinquième titre sur le circuit majeur à l’Open de Berlin en juin. Pleine de confiance et de fraîcheur. Elle avait ainsi fait l’impasse sur la saison sur terre battue au printemps : « « J’arrive un peu plus frais à ce stade de la saison car j’ai joué toute la saison sur terre battue, y compris Roland Garros. C’était un bon choix. »

Une éclosion tardive

Devenue professionnelle en 2012, elle a joué son premier Grand Chelem à l’US Open 2015 où elle est sortie des qualifications et a atteint la 2et En 2018, elle atteint sa première finale sur le circuit, à l’Open de Québec et est stoppée par la Française Pauline Parmentier. L’année suivante, elle remporte son premier titre à l’Open de Washington, en battant Camila Giorgi en finale. Jessica Pegula entre pour la première fois dans le top 100 en 2019, année où elle fait ses débuts à Roland-Garros et Wimbledon. Puis la patiente Américaine entre dans le top 50 mondial en 2021. Et tout s’accélère. Depuis, la droitière a remporté son premier titre WTA 1000 à Guadalajara, au Mexique. Elle enchaîne deux titres consécutifs au WTA 1000 du Canada et s’incline en finale du Masters féminin 2023. Il ne lui reste plus qu’à performer enfin en Grand Chelem. C’est désormais chose faite.

Fille de milliardaire

La numéro 2 américaine pourrait (déjà) se la couler douce avec son mari, Taylor Gahagen, marié en octobre 2021. Mais Jessica rêvait d’être joueuse de tennis professionnelle. Elle s’est donné les moyens de réaliser ses rêves en travaillant très dur. Adolescente, elle a tourné le dos aux universités américaines et à leurs bourses pour tenter sa chance. Un pari réussi pour cette enfant bien née. Fille de Terrence Pegula, milliardaire américain dont la fortune est estimée à 6,7 milliards de dollars, (selon Forbes) par l’extraction de gaz naturel. Il possède avec sa femme Kim (une Sud-Coréenne d’adoption) Sports and Entertainment, une société qui possède l’équipe de hockey sur glace Buffalo Sabres (LNH) et l’équipe de football américain Buffalo Bills (NFL) ainsi que des lignes de vêtements, des restaurants, des biens immobiliers, etc.

Un esprit d’entreprise

Jessica semble aussi avoir hérité de l’esprit d’entreprise. Certes, l’empire familial l’a aidée. En 2017, elle et l’une de ses quatre sœurs se sont associées pour ouvrir un restaurant bio appelé The Healthy Scratch, situé dans un complexe sportif de Buffalo… appartenant à leurs parents. Les deux sœurs ont également lancé Ready 24, une marque de soins 100 % naturels, et ont participé à la création d’une ligne de vêtements, One Buffalo, destinée aux équipes sportives également détenues par leurs parents.

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