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Forme physique, entraîneurs, joueurs à suivre, anecdotes… Tout ce qu’il faut savoir sur les adversaires des Bleus

La France entame la semaine prochaine son Euro 2024 et affrontera l’Autriche, la Pologne et les Pays-Bas. Découvrez les informations essentielles à connaître sur ces sélections.

La France débute ce lundi son Euro 2024 contre l’Autriche à Düsseldorf, puis affrontera les Pays-Bas et la Pologne dans le groupe D pour tenter de disputer les phases finales. En attendant, les Pays-Bas et la Pologne donnent le coup d’envoi des hostilités du groupe ce dimanche, au Volksparkstadion de Hambourg (15 heures).

L’Autriche en grande forme

L’Autriche reste invaincue depuis sept mois. La dernière remonte au 13 octobre contre la Belgique (2-3). Le seul revers en dix-huit matches depuis fin 2022. Une équipe en pleine progression qui avait battu l’Allemagne (2-0) il y a quelques mois, lors de la défaite de la France face à l’Allemagne. Mannschaft sur le même score, à Lyon, le 23 mars.

Lors de cette préparation à l’Euro, l’Autriche a enchaîné les succès contre la Slovaquie et la Turquie, puis a poursuivi sur le chemin de la victoire la semaine dernière en battant la Serbie (2-1). Bref, le L’équipe se porte bien et devrait arriver contre les Bleus lundi prochain, plein de confiance, malgré un nul frustrant face à la Suisse lors de la répétition générale avant l’Euro (1-1).

Le coach : un tacticien reconnu

Ralf Rangnick, anciennement de Lepizig et de Manchester United.
Lisa Leutner / REUTERS

Si les résultats sont meilleurs ces dernières années, c’est aussi l’œuvre d’un seul homme, Ralf Rangnick. L’homme de 65 ans, courtisé par le Bayern pour reprendre le poste d’entraîneur laissé vacant par Thomas Tuchel, a donné un élan offensif à une équipe qui s’appuie souvent davantage sur son socle défensif. L’ancien membre de la galaxie Red Bull a pu voir son équipe proche de renverser la Belgique, d’affronter la France à domicile ou encore de battre l’Italie ou l’Allemagne.

Le joueur à suivre

Christoph Baumgarnter a marqué cinq buts lors des cinq derniers matchs pour l’Autriche.
Photos GEPA/ Johannes Friedl / PANORAMIQUE

En l’absence de David Alaba et avec la mauvaise forme actuelle de Marcel Sabitzer, Christoph Baumgartner semble être l’homme le plus dangereux à suivre dans cette sélection. Loin d’être indiscutable avec le RB Leipzig, où il n’a débuté que 11 matches sur les 34 journées de Bundesliga, il est la pièce maîtresse de la sélection depuis l’arrivée de Ralf Rangnick. Lors des cinq derniers matches contre l’Autriche, il a marqué cinq fois et délivré une passe décisive. De belles statistiques pour un joueur dont l’équipe de France devrait se méfier.

La composition probable

Pentz – Wober, Danso, Trauner, Lienhart – Laimer, Seiwald (ou Sabitzer) – Wimmer (ou Sabitzer), Baumgarnter, Schmid – Gregoritsch

L’Autriche marquée par l’histoire Sindelar

Si l’Autriche ne fait pas partie des noms retentissants de l’Euro 2024, près de cent ans plus tôt, l’équipe Das était la favorite de la Coupe du monde 1934. Il y brille notamment grâce à sa star Matthias Sindelar, mais a été éliminé en demi-finale par l’Italie, futur vainqueur de la compétition. Gravement blessé lors de cette rencontre, Sindelar attend avec impatience la prochaine édition en 1938 pour enfin chercher le Graal. Mais la même année, un an avant le début de la Seconde Guerre mondiale, l’Autriche fut envahie par l’Allemagne nazie d’Hitler.

Le Führer décide d’organiser un match amical entre Allemands et Autrichiens. L’objectif de cette rencontre était de montrer l’unité entre les deux pays. Sindelar fait un festival, l’Autriche gagne 2-0 et Sindelar signera son arrêt de mort, quelques jours plus tard, en refusant de rejoindre le Mannschaft. En 1939, huit mois après ce match et son refus, l’attaquant est retrouvé mort asphyxié à son domicile dans des circonstances encore floues aujourd’hui.


Les Pays-Bas et les complexes de supériorité

Déjà adversaires des Bleus lors des éliminatoires (deux défaites 4-0 et 1-2), les Pays-Bas présentent une tendance assez nette. Fort contre les faibles, faible contre les forts. Ainsi, depuis leur élimination en quarts de finale de la dernière Coupe du monde après un match incroyable contre l’Argentine, les « Oranjes » ont remporté tous leurs matchs… sauf ceux face aux grands. C’est simple, dès que la route est devenue plus haute (France, Italie, Croatie, Allemagne), la bande de Ronald Koeman a systématiquement perdu, quand elle erre le reste du temps contre des sélections plus modestes, comme lors de la préparation contre le Canada, contre qui les Bleus ont néanmoins eu beaucoup de difficultés, et l’Islande, toutes deux balayées sur le même score de 4-0.

En résumé, les Bataves avancent avec leur lot de certitudes, à leur niveau, mais restent l’éternel outsider, capable de grandes choses (Coupe du monde 2010 et 2014) et de moins grandes choses (absences à l’Euro 2016 et à la Coupe du monde 2018) . , élimination précoce à l’Euro 2021), qui alimentent une quête permanente de rebond. Aussi et surtout, l’absence de toute une ligne médiane, de la sentinelle Marten de Roon aux relayeurs-créateurs Frenkie de Jong et Teun Koopmeiners est forcément une bonne nouvelle pour leur adversaire.

L’entraîneur : première compétition internationale pour Koeman

Ronald Koeman vit sa deuxième expérience à la tête des Oranjes.
Clodagh Kilcoyne / REUTERS

Ancien défenseur buteur à succès reconverti en entraîneur de renom, Ronald Koeman va vivre sa première expérience en tant qu’entraîneur dans une grande compétition. Déjà à la tête des Oranjes entre 2018 et 2020, l’ancien défenseur du Barça a quitté son poste… pour rejoindre le club catalan, son rêve, en 2020 avant d’être limogé un an et demi plus tard. De retour aux affaires depuis début 2023, le coach de 61 ans est désormais bien en place et n’hésite pas à faire confiance à la jeune génération, incarnée notamment par la pépite Xavi Simons. Toutefois, sans une hiérarchie véritablement claire sur toutes les lignes, la sélection batave ne dégage aucun sentiment de réelle stabilité. Aussi, comme le Barça lors de son mandat, la qualité de jeu n’est pas forcément la qualité première des équipes de Koeman.

Le joueur à suivre

Memphis Depay et sa célébration signature bientôt à l’affiche en Allemagne ?
Toin Damen / PANORAMIQUE

Qui d’autre que Memphis Depay ? S’il ne navigue pas au quotidien dans les hauteurs du défenseur capitaine Virgil Van Dijk, le numéro 10 oranje est la star indéniable de la sélection. Encore décisif lors des matches de préparation, l’ancien Lyonnais incarne la principale menace offensive des Pays-Bas. Révélé avec les Oranjes dix ans plus tôt lors du Mondial brésilien, l’ancien joueur du Barça et de l’Atlético est devenu un pilier néerlandais et cette compétition peut être la sienne. Car outre la quête d’un premier titre depuis l’Euro 1988, Memphis a une quête plus personnelle, celle de dépasser Robin Van Persie en tête du classement des meilleurs buteurs de la sélection (45 buts contre 50 pour « RVP »).

La composition probable

Vertbruggen – Ake, Van Dijk (casquette), De Ligt, Dumfries – Veerman, Schouten, Reinjders – Gakpo, Depay, Simons

Une dernière visite en France à oublier

Battus pour les Bleus lors des deux derniers affrontements, les Oranges gardent un souvenir particulièrement douloureux de leur dernier déplacement à Paris, en mars 2023. Au-delà de la fessée reçue (4-0), l’effectif de Koeman avait été diminué. .. intoxication alimentaire. En cause, un poulet au curry servi deux jours avant le match et cinq joueurs « infectés », entre maux de ventre et vomissements. « Choqué », l’entraîneur batave fera avec les moyens du bord vendredi soir, avec le résultat que l’on connaît.


La Pologne dans le noir

Les Polonais abordent l’euro avec des doutes. Cependant, le Orly Restent sur 8 matches sans défaite et deux dernières victoires amicales qui restent dans la gorge du sélectionneur. Blessé contre l’Ukraine, Arkadiusz Milik a dû se retirer du tournoi avant que le capitaine Robert Lewandowski et le buteur du Hellas Vérone Karol Swiderski ne soient également contraints de quitter le terrain contre la Turquie. Amputée de trois attaquants, la Pologne devra trouver des solutions pour son entrée en lice face aux Pays-Bas, en espérant que son capitaine soit fort dès le premier match et pour la suite du tournoi.

L’entraîneur : le baptême de Michał Probierz

Il affiche un bilan de 6 victoires et 2 nuls avec la Pologne.
Kacper Pempel / REUTERS

La tâche n’a pas été facile pour Michał Probierz, entraîneur des Aigles Rouges depuis septembre 2023. Le Polonais, inconnu sur la scène internationale, a joué le rôle du pompier de service pour éviter les crachats de Orly en qualifications. Avant-dernier de son groupe après le départ de Fernando Santos, il redresse la sélection en prenant 5 points en trois matchs et assure la qualification aux tirs au but contre le Pays de Galles en barrages. Pour sa première expérience internationale, l’ancien sélectionneur de plusieurs fiefs du football polonais (Cracovie, Jagiellona, ​​Wisla Cracovie) débarque en Allemagne avec une équipe talentueuse, qui cherchera à faire mieux que son quart de finale en 2016.

Le joueur à suivre

Robert Lewandowski est incertain pour le début de l’Euro.
Kacper Pempel / REUTERS

Pour sa dernière compétition internationale, Robert Lewandowski est toujours attendu comme l’homme providentiel de la Pologne. A 35 ans, l’attaquant du FC Barcelone est à l’origine de plus de 85% des buts de l’équipe à l’Euro 2020 et à la Coupe du Monde 2022 (5 buts et 1 passe décisive sur 7 buts). Une dépendance Lewandowski qui témoigne de l’importance de Lewy sur le jeu de Bialo-czerwoni. Mais le meilleur buteur de l’histoire de la sélection est encore incertain pour le premier match contre les Pays-Bas après une blessure en amical. Un caillou dans la chaussure de l’attaquant qui rêve d’offrir un dernier frisson à son pays avant de mettre un terme à 16 années de bons et loyaux services sous le maillot blanc et rouge.

La composition probable

Szczęsny, Bednarek, Kiwior, Dawidowicz, Zalewski, Slisz, Piotrowski, Frankowski, Zielinski, Lewandowski, Swiderski

Un mauvais souvenir pour les Bleus

Deux jours après « la nuit de Séville », les Bleus de Platini et Battiston subissent la loi des Polonais lors du match pour la 3e place du Mondial 1982. Une défaite 3-2 contre la Pologne de Zbigniew Boniek, auteur d’un triplé contre la Belgique au 2e tour. Comme en 1974, le Bialo-czerwoni est monté sur la troisième marche du podium avec une équipe composée exclusivement de joueurs évoluant en Pologne, à l’exception de Grzegorz Lato (Lokeren) et d’Andrzej Szarmach, attaquant de l’AJ Auxerre, buteur face aux Tricolores. Seule victoire de la Pologne contre la France en 9 confrontations.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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