Ford Capri, le SUV électrique qui fera parler votre oncle conducteur
BREF
« Coupé » SUV électrique
À partir de 46 400 €
286 ch pour le « cœur de gamme »
Lourd mais agréable à conduire
Oui, ils recommencent. En 2020 déjà, Ford lançait sur le marché la Mustang Mach-E GT, un gros SUV électrique de 4,71 mètres dont le nom fait évidemment référence à la célèbre « pony car » entrée depuis longtemps dans le panthéon automobile. A l’époque, le constructeur américain prenait encore la précaution d’ajouter un « Mach-E » dans le nom pour la distinguer de son icône sacrée, tout en intégrant certains détails stylistiques de cette Mustang dans sa carrosserie.
Cette fois, Ford ne prend plus les choses à la légère. C’est une « Capri », en somme, à l’image du petit coupé sport commercialisé ici entre 1971 et 1986, une sorte de Mustang de taille européenne conçue comme une voiture abordable et agréable à conduire et avec un joli pedigree compétitif. Voyez-vous ce panneau avant simplifié autant que possible ?
La petite bande noire et la forme des phares doivent rappeler la calandre de la Capri d’origine, ainsi que les gros blocs de feux arrière. Mais oui, allez, ferme les yeux et fais un effort. Si vous ne voyez pas la ressemblance sur ce SUV familial de 4,63 mètres (à comparer aux 4,47 mètres de l’Explorer et du Mustang Mach-E qui est 8 centimètres plus long), Eric Cantona viendra vous l’expliquer en face. -faire face.
Alors que la Mustang Mach-E était initialement destinée à la Tesla Model Y et que l’Explorer se retrouve quasiment face au Renault Scénic E-Tech Electric et à la Peugeot E-3008, la Capri fait partie de la gamme. sous-catégorie de SUV électriques au profil inclinédans lequel on retrouve déjà la Volkswagen ID.5 et la Skoda Enyaq Coupé (mais aussi pourquoi pas la Kia EV6). Deux véhicules dont il reprend justement la plateforme, comme son petit frère.
A l’intérieur, ne cherchez pas une planche de bord inspirée du modèle original comme la nouvelle Renault 5 E-Tech Electric. Le Capri succède à l’Explorer avec quelques revêtements un peu plus « sportifs » autour des meubles. On retrouve l’énorme tablette tactile centrale de 14,6 pouces qui coulisse pour révéler un bac de rangement « secret » (pouvant se verrouiller), un petit écran numérique de 5,3 pouces derrière le volant et de nombreux espaces de rangement tout autour. Utilisant le « hardware » mais aussi le système d’exploitation de Volkswagen, l’interface de l’ordinateur de bord repensée par Ford est franchement agréable à utiliser, que ce soit sur ses propres applications ou en connectivité avec Apple Carplay. Il semble rivaliser avec ceux de Volkswagen, devenus excellents (ils ont fait du chemin !).
A l’arrière, l’empattement identique à l’Explorer et la hauteur réduite n’empêchent pas des sièges spacieux, même si l’espace pour les jambes et le toit ne sont pas aussi abondants que dans un Skoda Enyaq ou une Tesla Model Y. Le coffre, en revanche, fait office comme référence avec 572 litres VDA sous étagèrele meilleur rapport qualité-prix du genre (sauf Tesla Model Y).