Football : un ancien joueur français et du PSG interrogé par la police pour une agression devant une discothèque
Le joueur a été interrogé par la police vendredi 12 juillet, à la suite d’une plainte déposée par un touriste canadien accusant l’entourage de l’ancien international français de l’avoir agressé à la sortie d’une boîte de nuit.
L’ancien international français Layvin Kurzawa a été interrogé vendredi par la police, à la suite d’une plainte d’un touriste canadien accusant l’entourage du joueur de l’avoir agressé à la sortie d’une boîte de nuit à Paris, afin de supprimer une vidéo présumée de son téléphone, a appris l’AFP.
Une enquête est en cours pour violences en réunion avec une ITT de moins de huit jours, a confirmé le parquet de Paris. L’ancien joueur du PSG et son chauffeur ont été librement auditionnés vendredi dans le cadre de ces investigations, a-t-on indiqué de même source. Aucune garde à vue n’a eu lieu pour l’instant.
Contacté par l’AFP, l’entourage du footballeur de 31 ans n’a pas immédiatement réagi. L’enquête a été ouverte après qu’un ressortissant canadien de 37 ans a porté plainte le 1er juin, accusant les hommes qui accompagnaient le footballeur de l’avoir agressé à la sortie d’une boîte de nuit à Paris dans la nuit du 29 au 30 mai.
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Étranglement par l’arrière
Selon son récit, vers 5h du matin, alors qu’il quittait l’établissement, il était en ligne avec un ami, son téléphone devant lui, lorsqu’un homme, dont il dit ne pas avoir su à ce moment qu’il s’agissait de Kurzawa, lui a demandé « agressivement » son téléphone pour voir ses vidéos, pensant qu’il le filmait. Ce que le plaignant a refusé de faire.
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Les « trois ou quatre » hommes qui accompagnaient le footballeur l’ont alors « étranglé par derrière » et l’ont fait tomber, le blessant notamment au coude, au visage et aux bras, selon sa plainte, consultée par l’AFP. Ils l’ont forcé à déverrouiller son téléphone, ont constaté qu’il n’y avait pas de films de Kurzawa, l’ont lâché et sont partis, selon son témoignage.
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« Comme prévu, l’établissement a curieusement ‘perdu’ la seule bande vidéo de la caméra qui avait filmé vers la scène des violences », a commenté l’avocate de la plaignante, Soraya Nouar, contactée par l’AFP.
