Football : l’Uruguayen Luis Suarez annonce sa retraite internationale à 37 ans
La légende du football uruguayen Luis Suarez a annoncé lors d’une conférence de presse lundi qu’il jouerait son dernier match avec la Celeste vendredi contre le Paraguay à Montevideo, son pays d’origine, à l’âge de 37 ans.
« Vendredi sera mon dernier match avec l’équipe nationale de mon pays », a déclaré dans la soirée le joueur, unanimement considéré comme l’un des meilleurs avant-centres du XXIe siècle.et siècle.
Rusé, explosif et combatif, voire totalement excessif comme le jour où il avait mordu l’Italien Giorgio Chiellini en plein match de Coupe du monde en 2014, il rangera le maillot bleu ciel de l’Uruguay à l’issue d’une ultime rencontre en éliminatoires du Mondial 2026.
Les rumeurs sur son avenir vont bon train depuis que la Fédération uruguayenne de football (AUF) a convoqué une conférence de presse avec un titre qui ne laisse place à aucun doute : « Luis Suarez a quelque chose à vous dire ».
Le « Pistolero » a craqué à plusieurs reprises en confirmant son départ. Au terme d’une « analyse » de la situation qui lui a pris un certain temps, l’emblématique numéro 9 a estimé que « c’était le bon moment ».
Il prendra sa retraite en tant que meilleur buteur de la Celeste, avec 69 buts en 142 apparitions, un record qu’il pourrait améliorer vendredi soir au stade Centenario de la capitale Montevideo.
« La décision n’a pas été facile, mais (je l’ai prise) en toute sérénité », a déclaré Suarez, promettant d’entrer une dernière fois sur le terrain « avec le même enthousiasme » qui l’anime depuis ses débuts avec la sélection nationale il y a 17 ans.
L’ancien joueur de l’Atlético Madrid, du FC Barcelone et de Liverpool, entre autres, a fait ses premiers pas en sélection nationale sous la direction du sélectionneur Oscar Washington Tabarez (2006-2021), aux côtés des deux autres illustres attaquants uruguayens de ce siècle, Diego Forlan et Edinson Cavani.
Loué pour ses qualités de buteur partout où il allait, ses qualités offensives n’étaient jamais remises en question, contrairement à son comportement sur le terrain.
Incarnation de la « garra » uruguayenne, de la colère, valeur nationale, le natif de Salto n’a pas perdu son sang-froid une seule fois.
Avant l’affaire Chiellini qui lui a valu une suspension de plusieurs mois, il avait déjà mordu deux adversaires : Otman Bakkal en 2010 dans le championnat néerlandais, alors qu’il évoluait à l’Ajax Amsterdam, et Branislav Ivanovic en 2013 en Premier League.
Dans un autre registre, en quart de finale de la Coupe du monde 2010 contre le Ghana, il avait arrêté une tête de la main à bout portant, un geste qui lui avait valu un carton rouge. Un acte de pure déloyauté, mais qui s’était avéré payant, puisque les Ghanéens avaient manqué le penalty accordé et s’étaient ensuite inclinés aux tirs au but.
journaldemontreal