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Football, France-Espagne : les hauts et les bas d’une finale magnifique

Battus par l’Espagne (3-5, a.p.) mais héroïques en finale olympique, les Bleus de Thierry Henry ont vécu une soirée unique.

HAUTS

Un final au scénario grandiose, un public en transe

Qu’il est bon de voir des buts, du spectacle, de la prise de risque et du panache dans une finale internationale. Pour ce soir, remercions déjà les Français et les Espagnols, acteurs d’un match qui restera dans les mémoires du football olympique. Huit buts, du suspense, des rebondissements et du talent des deux côtés.

On ne voulait plus voir de foot pendant les Jeux, mais avec un tel spectacle, on est rassuré. A sa manière, le sport numéro 1 peut aussi procurer des émotions. Le public du Parc des Princes ne s’y est pas trompé, jouant parfaitement son rôle de soutien. C’était grandiose. Beau. Intense. De quoi faire dresser les cheveux sur la tête.

Le jeu habile des Espagnols, ce délice

On connaît l’Espagne par cœur. On en a vu un autre exemple cet été en Allemagne avec la victoire de l’équipe de Lamine Yamal. Vendredi soir, la version olympique a montré qu’elle était faite du même moule avec un jeu de possession, des passes courtes, des doubles passes pour un jeu léché, notamment lors du premier acte.

Le doublé de Lopez, le bijou de Baena et les deux buts de Camello qui ont aéré le Parc des Princes. Même dévorée en seconde période, la sélection espagnole a eu les ressources dans la prolongation pour proposer du jeu. C’est rageant côté français, mais certainement pas scandaleux de perdre face à un tel adversaire.

Le panache de Thierry Henry, ce grand « fou »

Il était censé avoir des stars à foison dans son équipe comme Mbappé ou Griezmann et il se retrouve avec Jean-Philippe Mateta devant. Pourtant, le coach de l’équipe de France a su composer et garder le dos rond. Créer une équipe, un groupe et offrir des émotions.

Lors de cette finale, il a rapidement rectifié le tir en remplaçant Lacazette par Kalimuendo ou en faisant entrer Akliouche. Les deux allaient être décisifs. Que dire aussi des six joueurs offensifs alignés en fin de match pour forcer la décision (Mateta, Kalimuendo, Doué, Akliouche, Cherki, Doué, Olise). Si ce n’est pas du panache ça… Ce n’était pas suffisant, mais l’intention était là. Réelle. Il a qualifié ses joueurs de « fous », il n’en était pas loin. Merci Monsieur Henry.

Les flops

Lacazette disparu

Le général n’a pas tenu son rang vendredi soir. Elément le plus expérimenté et le plus attendu pour son plus grand rendez-vous avec le maillot bleu sur le dos, Alexandre Lacazette n’a tout simplement pas existé. Par moments, il a même semblé dépassé par l’intensité et le rythme espagnol. Jamais retrouvé, obligé de redescendre un peu plus bas pour avoir des boules, le Lyonnais a déambulé sur la pelouse du Parc des Princes.

Après une demi-heure de jeu, Thierry Henry envoie Arnaud Kalimuendo à l’échauffement, tout sauf un hasard. Et à la 52etLa sentence est tombée. Lacazette est forfait pour Kalimuendo. Une finale cauchemardesque pour le capitaine des Bleus.

Une défense bleue léthargique pendant 10 minutes

Sur les trois buts encaissés par l’équipe de France en première période, la défense des Bleus a montré trop de lacunes à ce niveau. Passivité, problèmes de marquage, difficulté à glisser, sens du timing… Tout était là dans trois actions différentes qui ont remis l’Espagne sur les bons rails lors de la première période. Que ce soit Truffert, Lukeba, Badé ou Sildillia, aucun n’a tenu le coup lorsque le bateau tanguait, laissant Restes subir les vagues ibériques. A ce niveau, elle ne pardonne pas.

Un terrain indigne d’une finale

Où est Jonathan Calderwood ? Le grand manitou du PSG sur le sujet éminemment important de la pelouse du Parc des Princes doit profiter de ses vacances vu l’état de la pelouse constaté vendredi soir lors de cette finale olympique masculine.

A plusieurs endroits, un manque de gazon était clairement visible, pour une pelouse jaunie et surtout indigne d’un tel événement. Même celle du Stade de France pour le sacre d’Antoine Dupont et du rugby à 7 français était de bien meilleure qualité. Une situation impensable à voir quand le PSG joue devant son public.

Cammile Bussière

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