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Focus sur la « CTU », le nouvel impôt local prévu pour 2025

Découvrez la « CTU », la nouvelle taxe locale envisagée pour 2025 en « remplacement » de la taxe d’habitation. Qui sera concerné ? A combien s’élèvera-t-il ? Voici tout ce que vous devez savoir.

Le répit fut de courte durée : en 2023, la taxe d’habitation est supprimée pour les résidences principales… Mais alors que les débats se poursuivent autour du Budget 2025, et face aux besoins budgétaires croissants des collectivités territoriales, un retour en arrière est dans l’air, et une nouvelle taxe – assez similaire à la dernière taxe d’habitation – est en discussion. Il s’agit de la « contribution territoriale universelle » (CUT), prévue pour renflouer les caisses des collectivités à partir de 2025. En quoi consiste-t-elle et que signifie-t-elle pour les contribuables ? Voici ce que cette mesure pourrait changer pour les ménages.

Taxe d’habitation : un retour inévitable ?

La suppression de la taxe d’habitation était l’une des promesses phares du président Emmanuel Macron – depuis 2017 ! En 2023, cette mesure est est devenu effectif pour les résidences principales : aujourd’hui, seulement propriétaires de résidence secondaire doit encore payer la taxe d’habitation. Un coup dur pour le budget des ménages français… Mais pas pour longtemps ? Pour l’instant, le retour de la taxe d’habitation est au cœur du débat budgétaire pour 2025.

Parce que sa suppression a entraîné une perte de revenus importante pour les collectivités locales, estimé à près de 20 milliards d’euros annuels. Cependant, avec l’augmentation des charges locales et la réduction des dotations de l’État, les collectivités sont aujourd’hui confrontées à des difficultés supplémentaires.déficit de financement. Face à cette situation, plusieurs élus locaux plaident pour un retour ou une réinvention de cet impôt… qui permettrait aussi au gouvernement de combler la dette publique, qui est actuellement en hausse à 3.228,4 milliards d’euros, soit 112% du PIBselon les derniers chiffres de l’Insee.

Qu’est-ce que la « contribution territoriale universelle » (CTU), le nouvel impôt qui pourrait remplacer la taxe d’habitation ?

Le rautour d’un impôt local semble donc tout à fait inévitable : mais quelle forme pourrais-tu prélever ce nouvel échantillon ? Pour compenser le manque de ressources, mais aussi pour éviter une hausse brutale des taxes foncières, l’Association des Maires de France (AMF) a proposé, quant à elle, la création une contribution territoriale universelle (CTU). Cette nouvelle taxe s’adresserait à tous les ménages, qu’ils soient locataires ou propriétaires, et se veut, selon l’AMF, plus juste et progressiste que l’ancienne taxe d’habitation.

La CTU, selon les premières propositions, pourrait être calculée en fonction du revenu du ménage pour limiter son impact sur les ménages les plus pauvres. Des mécanismes de déduction pourraient également y être intégrés, afin de ne pas gonfler le montant pour les ménages les plus modestes. Et contrairement à à la taxe d’habitation qui ne concerne aujourd’hui que les résidences secondaires, cette contribution serait appliqué uniformément à tous les citoyenspropriétaires et locataires, en tant que « contribution » aux infrastructures locales (routes, écoles ou centres sociaux, etc.).

Budget : d’autres pistes pour les maires pour renflouer les caisses des collectivités locales en 2025

Quelle est la probabilité que ce nouveau type de taxe être inclus dans le projet de loi de finances définitif ? Difficile de prédire, mais le Ministre du Partenariat avec les Territoires et de la Décentralisation Catherine Vautrin serait plutôt favorable « à un débat sur la fiscalité locale, et pense que les collectivités doivent retrouver un pouvoir d’action et un meilleur contrôle de leurs revenus », a déclaré son bureau dans La Tribune.

Plusieurs autres pistes sont également discutés dans les couloirs de l’Assemblée afin de renforcer les finances locales. Par exemple, certains maires ont proposé une augmentation des taxes sur résidences secondaires, une option déjà explorée en 2024 avec l’élargissement de la surtaxe dans des zones tendues. D’autres élus prônent une fiscalité plus élevée sur les plus-values ​​de revente de logements meublés à titre non professionnel, un secteur lucratif qui bénéficie actuellement d’avantages fiscaux via le « Niche Airbnb ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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