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Florian Grill a refusé de démissionner de son poste de président de la FFR

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Dans un message publié sur son compte Facebook, le président de la FFR est revenu sur la motion de censure présentée à son encontre par des élus ce vendredi matin.

Ce vendredi matin, à Marcoussis, 19 élus, comme le révèle Le Figaro, ont présenté une motion de censure à l’encontre du président de la FFR, Florian Grill. Une initiative qui a « embarrassé et déçu » l’intéressé, comme il l’a expliqué en fin de journée dans un long texte publié sur son compte Facebook.

« J’ai été surpris de voir qu’une motion de censure avait été envoyée par certains élus, et même rendue publique à la presse, avant même l’ouverture de la séance. (…) J’espérais – pourquoi pas – avoir un peu de soutien en ayant assumé un devoir de vérité et de transparence dans cette phase incroyablement difficile que vivent parfois les présidents de club lorsqu’ils assument les responsabilités liées à leur fonction. »regrette Florian Grill.

L’opposition a exigé sa démission

Avant de révéler cela, « Par la voix d’un élu, l’opposition a alors exigé ma démission ». « Avec le poids émotionnel des drames de cet été, et réagissant aussi en tant que père, j’avoue que certains élus de mon entourage, comme moi-même, ont bien sûr envisagé cette option. Comment pourrait-il en être autrement avec la perte d’un enfant ? Après réflexion, j’en ai cependant décidé autrement. De manière responsable, et après avoir consulté mes proches, j’ai décidé de mener jusqu’à son terme la mission qui m’a été confiée par les électeurs de la Fédération. »

Message complet de Florian Grill
Facebook

Le président de la FFR confirme la tenue d’une réunion le 29 août avec les dirigeants de la Fédération, de la LNR et des membres des staffs des équipes de France. Ce qu’il n’appelle plus les États généraux – il a été contraint de retirer le vote sur ce sujet, l’absence de cinq membres de sa liste à ce Comité directeur ne lui assurant pas la majorité (19 opposants sur 35 présents au lieu de 40). « J’ai décidé d’organiser ce que la presse a appelé les États généraux du 29 août pour donner un cadre à la future tournée d’automne et ne pas attendre le 19 octobre, date des élections, pour la fixer, alors que la tournée a lieu en novembre. »

Cammile Bussière

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