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Florent Manaudou, Estelle Mossely et Alexis Hanquinquant parmi les 18 candidats pour devenir porte-drapeaux de la délégation française

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité paralympique et sportif français (CPSF) ont dévoilé jeudi la liste complète des candidats porte-drapeau.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Alexis Hanquinquant (à gauche), Florent Manaudou (c) et Estelle Mossely (à droite) font partie des candidats pour devenir les porte-drapeaux de la délégation française aux Jeux de Paris.  (SIPA/AFP)

Quels athlètes dirigeront la délégation française lors des cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ? Un mois avant l’annonce officielle des porte-drapeaux français le 12 juillet, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité paralympique et sportif français (CPSF) ont dévoilé, jeudi 13 juin, la liste des 18 candidats, dont 14 pour le Jeux olympiques, quatre pour les Jeux paralympiques.

Pour pouvoir se présenter, les athlètes devaient répondre à plusieurs critères, notamment ceux d’avoir déjà participé aux Jeux et de n’avoir jamais été porte-drapeau. Des critères qui excluaient d’emblée les judokas champions olympiques Teddy Riner et Clarisse Agbégnénou, anciens porte-drapeaux, mais aussi néophytes des Jeux comme Kylian Mbappé, Victor Wembanyama et Antoine Dupont. Un autre critère a été retenu, celui « pour incarner l’éthique et les valeurs olympiques », a rappelé le président du CNOSF David Lappartient, excluant donc les sportifs ayant été condamnés pour des cas de dopage ou de violences sexuelles, par exemple.

Romane Dicko (judo), Laëtitia Guapo (basketball), Renaud Lavillenie (athlétisme), Camille Lecointre (voile), Enzo Lefort (escrime), Florent Manaudou (natation), Estelle Mossely (boxe), Earvin Ngapeth (volleyball) fait partie des candidats à cette nomination. Wendie Renard (football), Mélina Robert-Michon (athlétisme), Jean-Baptiste Bernaz (voile), Charlotte Bonnet (natation), Sofiane Oumiha (boxe) et Pauline Ranvier (escrime) figurent également sur la liste.

Chez les paralympiens, la liste est plus restreinte avec seulement quatre candidats : Nélia Barbosa (paracanoë), Alexis Hanquinquant (paratriathlon), Keïta Nantenin (para-athlétisme) et David Smétanine (para-natation). Mardi, le sauteur en longueur Arnaud Assoumani, champion paralympique de Pékin en 2008, a exprimé sa déception quant aux critères de sélection. « injuste, injuste et indéfendable ». Si chaque fédération pouvait présenter au maximum deux athlètes, la Fédération française des sports handisport représente 12 sports paralympiques (qui proposait un seul binôme de candidats), tout comme la Fédération des sports adaptés qui en regroupe trois, ce qui a drastiquement réduit la liste.

Un homme et une femme seront élus pour chacune des délégations olympique et paralympique. Pour la première fois, les quatre porte-drapeaux seront élus uniquement par leurs pairs, et non plus par le public, comme c’était le cas par le passé. Les sportifs français pourront voter du 9 juillet à 8 heures au 10 juillet à 20 heures sur une plateforme sécurisée, sous contrôle d’huissier, en un seul tour. Les noms des porte-drapeaux seront connus le 12 juillet, journée symbolique pour le sport français, choisie en hommage à la finale de la Coupe du monde de football 1998.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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