Florent Houzot (beIN Sports) sur L2 vendredi : « Ce n’est pas beIN qui est le premier responsable »
Depuis l’annonce de la reprogrammation du multiplex de Ligue 2 Vendredi soir, une véritable révolte anime le championnat, du côté des clubs comme de celui des supporters. Dans le viseur des mécontents, la chaîne beIN SportsDans une interview accordée à Ouest-France, le directeur des diffusions, Florent Houzot, défend la stratégie de sa chaîne et rappelle la responsabilité de la Ligue de football professionnel… et des clubs.
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» Nous n’innovons pas. Le multiplex sur beIN a été diffusé le vendredi soir pendant huit ans, de 2012 à 2020, à 20h (ndlr : à 18h45 initialement, avant la formation du collectif « SOS Ligue 2 »). L’attribution tardive des droits par la LFP n’a pas facilité les choses. (…) Le calendrier de la Ligue 2 change 15 jours avant, mais ce n’est pas beIN qui en est le premier responsable. C’est une demande que nous faisons à la LFP pour décaler le multiplex du samedi au vendredi. Ce sont ensuite les clubs et la Ligue qui ont validé cette option et qui sont revenus vers beIN Sports. »
Alors que plusieurs clubs ont communiqué contre ce nouveau calendrier, Florent Houzot précise : « La plupart des clubs ne sont pas novices dans cette programmation. Ce changement a fait l’objet d’une demande auprès d’un conseil d’administration, auprès du collège de Ligue 2. (…) En tout cas, on a respecté une certaine procédure, nous n’avons rien imposé, nous avons exprimé un souhait. »
Sur le mouvement de protestation des supporters : « Je ne suis pas sûr que les clubs de Ligue 2 et la Ligue aient intérêt à laisser cette situation perdurer. Nous n’avons aucun intérêt à diffuser des compétitions dans des stades vides. Mais je n’ai pas eu l’impression qu’entre 2012 et 2020, lorsque nous diffusions notre multiplex, nous le faisions depuis des stades vides. Nous avions des affluences très correctes. Je n’ai pas eu non plus l’impression, sur les trois dernières saisons, que les affluences explosaient dans un sens ou dans l’autre (…) Je comprends la déception, le mécontentement d’une certaine population de supporters qui peut effectivement avoir le sentiment de s’être fait avoir sur un changement de dernière minute. Le déplacement de certains supporters, qui voudront suivre leur équipe, est une contrainte supplémentaire le vendredi. Mais peut-être les clubs et la Ligue auraient-ils dû apporter des précisions alors que les droits n’étaient pas encore vendus. »