Le Boeing 737 qui emmenait les élèves de cinquième et sixième année à Athènes a dû faire demi-tour en raison d’un problème technique. L’avion de remplacement n’a même pas pu décoller.
Le voyage scolaire de rêve à Athènes tourne au fiasco pour les élèves de CM2 et 6e. Lundi 27 mai, les étudiants ont décollé comme prévu de l’aéroport de Paris-Orly à bord du vol Transavia TO3520 à 9 heures… avant de connaître une série de déceptions. « Après deux heures (de vol), on a entendu le pilote nous dire qu’il y avait un problème technique, dit Isaac, un élève de 6 ansesur BFMTV. Il faut retourner à Orly car c’est irréparable à Athènes.»
Les parents ont été informés par l’école que l’avion avait été détourné vers 12h30, a indiqué sur LinkedIn Rebecca, mère d’un élève de 11 ans qui faisait partie du voyage. « Nous avons appris que l’avion avait dû faire demi-tour au-dessus de l’Autriche car il y avait une fissure dans le pare-brise et que comme la pièce n’était pas disponible à Athènes, l’avion est rentré à Paris car il y a un trop grand risque de dépressurisation de la cabine. « . Contacté par Le FigaroTransavia confirme qu’un « Problème technique » a forcé l’avion à faire demi-tour, sans plus de précisions.
« Dommages au moteur » du deuxième avion
De retour à Orly, les passagers ont ensuite attendu deux heures avec « des bons de 5 euros » acheter quelque chose pour le déjeuner, avant de monter à bord d’un deuxième avion, explique Rebecca. Mais cet appareil ne décollera pas : nouveau problème technique, il faut l’évacuer. « Lors de l’embarquement dans le deuxième avion, le commandant de bord a constaté des dommages sur le moteur alors qu’il effectuait le contrôle obligatoire de l’avion », explique Transavia. Il a alors demandé un nouveau changement d’appareil. « Le débarquement des passagers s’est effectué en deux étapes, nécessitant de déplacer les passagers restés à l’intérieur pour permettre à l’avion de bien s’équilibrer au sol. Pendant cette attente, des boissons étaient distribuées aux passagers.
Les passagers, dont les élèves et leurs professeurs, sont alors installés dans un troisième avion… qui tarde à décoller. L’équipe pédagogique décide finalement d’annuler le voyage scolaire et demande à débarquer. Il a quand même fallu attendre près d’une heure pour que les étudiants puissent récupérer leurs bagages, s’agace Rebecca. Déchargement des bagages « délai nécessaire pour identifier tous les bagages concernés »défend Transavia.
Des excuses et un geste commercial
La compagnie low-cost, filiale d’Air France-KLM, précise que « le nouveau vol a décollé à 19h50 de Paris-Orly »sans les étudiants, rentrant chez eux, déçus… et pour certains brûlés par cette expérience en avion. « Mes amis étaient vraiment terrifiés »affirme Isaac, qui dit lui-même n’était pas très calme « quand (il) a vu « Boeing 737″ » lors de l’embarquement à bord du premier avion, en gardant à l’esprit les récents incidents survenus sur les avions du constructeur. Son père, qui a exprimé son « peur » et son « inquiétude » au cours de cette journée, dénonce le «négligence de toute une organisation».
« Transavia France présente ses excuses aux passagers du vol TO3520 entre Paris Orly et Athènes, et plus particulièrement aux étudiants en voyage scolaire », indique l’entreprise dans un communiqué. Elle précise qu’un « geste commercial » leur a été offert, « à savoir remboursement des billets aller-retour et indemnisation de 400 euros par personne ». La réglementation européenne impose aux compagnies de rembourser le billet si le passager annule son voyage après cinq heures de retard, ou lui donne droit à une indemnisation de 400 euros pour un vol dans l’Union européenne de plus de 1.500 kilomètres en cas de retard de plus de trois heures. heures à l’arrivée. Le groupe aura les deux, peu de consolation pour ce voyage avorté.