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Fiscalité : Michel Barnier promet qu’il n’y aura « pas de nouveaux impôts sur la quasi-totalité des 4 millions d’entreprises » – le 10/04/2024 à 09:24

Michel Barnier sur France 2, à Aubervilliers, le 3 octobre 2024. (AFP / THOMAS SAMSON)

Michel Barnier sur France 2, à Aubervilliers, le 3 octobre 2024. (AFP / THOMAS SAMSON)

Pour ces 4 millions d’entreprises, « il y aura des efforts sur les aides qu'(elles) reçoivent pour les indemnités, les charges sociales que nous essaierons de mieux ajuster pour qu’elles soient plus efficaces », a ajouté jeudi le Premier ministre Michel Barnier sur France 2. 3 octobre.

Un « effort » pendant un an ou deux,

qui ne concernera que « 300 entreprises ».

Sur

France 2

Jeudi 3 octobre, le Premier ministre Michel Barnier a précisé quelles entreprises seront concernées par les hausses d’impôts.

« Nous allons demander un effort

aux plus grandes entreprises qui font plus d’un milliard

(d’euros de chiffre d’affaires, ndlr) et un effort exceptionnel temporaire (…). Cela représente

300 entreprises »,

» a développé le Premier ministre. Le « moment » de cette contribution supplémentaire « sera fixé par la loi », et

« cela prendra un an et peut-être deux ans »,

a-t-il précisé. « Mais il n’y aura pas

pas de nouveaux impôts sur la quasi-totalité des 4 millions d’entreprises »,

dit-il. Pour ces entreprises, « il y aura des efforts sur les aides qu'(elles) reçoivent pour les indemnités, les charges sociales qu’on va essayer de réduire ».

mieux s’ajuster pour qu’ils soient plus efficaces,

afin qu’ils ne constituent pas des pièges à bas salaires, comme c’est le cas aujourd’hui », a ajouté Michel Barnier.

Le Premier ministre a également annoncé que les hausses d’impôts qui cibleront les plus riches permettront

« pour récupérer 2 milliards d’euros ».

Cela concerne par exemple un couple disposant d’un revenu fiscal de 500 000 euros par an « mais pas en dessous », selon lui. « L’effort que nous allons demander repose sur

une fiscalité pour les très hauts revenus

qui a été créée par François Fillon et Nicolas Sarkozy il y a quelques années. Nous ajouterons quelque chose à ce système pour la participation exceptionnelle et temporaire des personnes les plus fortunées », a ajouté le chef du gouvernement.

« Ça va être très dur »

« Dans l’effort que nous allons faire pour réduire la dette, 60 milliards (d’euros), il y aura

réduction des deux tiers des dépenses publiques.

Et ça va être très dur », a prévenu le Premier ministre. « Nous allons

fusionner les services publics.

On ne remplacera probablement pas tous les fonctionnaires lorsqu’ils ne sont pas en contact direct avec les citoyens, tous les fonctionnaires qui partent à la retraite. »

Michel Barnier s’interroge également sur l’apprentissage où « on

dépense joyeusement et positivement beaucoup d’argent.

« Nous verrons si certains supports d’apprentissage ne peuvent pas être ciblés », a-t-il déclaré. Il a également mentionné

les « milliards » dépensés en transports sanitaires.

« Ne peut-on pas faire mieux ou aussi bien avec un peu moins d’argent ? » il a demandé.

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