Le gouvernement sortant voudrait laisser cet héritage : il n’a jamais augmenté les impôts. Au contraire, les particuliers et les entreprises ont vu leur facture fiscale s’alléger depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Or, le déficit de 2024 menace de devenir incontrôlable. Et pour s’assurer qu’il sera limité à 5,1 % du PIB, il faudrait accepter au moins deux exceptions à ce principe général.
Il y a deux semaines, lorsque Bruno Le Maire détaillait sa nouvelle salve de 10 milliards d’euros d’économies pour cette année, il expliquait que 3 milliards proviendraient de deux mesures fiscales rétroactives. Le ministre assure désormais que les modalités ont été convenues. Reste à les faire voter.