L’écriture de Haley a suscité une réaction immédiate de la part des organismes de surveillance des droits de l’homme, alors que l’assaut israélien contre Gaza se poursuit depuis des mois.
« Nikki Haley montre qui elle est », a déclaré Kenneth Roth, ancien directeur exécutif de Human Rights Watch. « Comme les bombardements israéliens ont tué bien plus de civils palestiniens que de combattants, elle signe une bombe : « Finissez-en ». Pourquoi ne pas simplement signer : « Je suis favorable aux crimes de guerre israéliens ».
Haley s’est rendue à la frontière nord d’Israël, un jour après qu’une frappe aérienne israélienne a tué au moins 45 civils, dont des enfants, dans un camp de réfugiés palestiniens à Rafah, dans la bande de Gaza assiégée.
L’armée israélienne a déclaré avoir attaqué un complexe du Hamas, tuant deux militants de haut rang. Après que de plus amples détails aient été révélés, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifié cette frappe d’« erreur tragique » et a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Cette frappe a suscité une condamnation internationale, le président français Emmanuel Macron appelant à l’arrêt de l’opération israélienne à Rafah, ajoutant qu’il n’y avait « aucune zone sûre à Rafah pour les civils palestiniens ».
Selon les estimations de Gaza, Israël a tué plus de 35 000 personnes lors de ses représailles, après que des militants palestiniens du Hamas ont tué 1 200 Israéliens et pris des centaines d’otages lors d’une violente attaque le 7 octobre de l’année dernière.