Finale Top 14 – « Magic » : la revue de presse unanime après le triomphe toulousain
Le Top 14 2023-2024 a rendu son verdict, avec le sacre du Stade toulousain, facile vainqueur de la finale (59-3), ce vendredi face à Bordeaux-Bègles. Et la presse, ce samedi matin, est dithyrambique.
« Magique »C’est le titre de La Dépêche du Midi en Une de son édition du jour. Et d’une certaine manière, cette sobriété ne résume-t-elle pas parfaitement la prestation des Toulousains en finale ? « Super Dupont » et Jack Willis en tête d’affiche, une charnière bordelaise en dessous du pair et un Stade Toulousain « phénoménal et colossal »qui a « ils ont rapidement gagné la bataille précédente, et à partir de là, il n’y avait plus qu’une seule équipe sur le terrain ».
Plus précisément, La Dépêche rappelle qu’Antoine Dupont, avec « une performance XXL »a « a conjuré la malédiction du Vélodrome ». Après son carton rouge contre l’Afrique du Sud (novembre 2022), un an plus tard, contre la Namibie lors de la Coupe du monde, il est victime d’un tacle à la tête provoquant une fracture au visage (maxillo-zygomatique) : « plus qu’un mauvais souvenir ».
Réveil difficile en Gironde
La presse quotidienne régionale qui opère plus en aval, le long de la Garonne, utilise un lexique beaucoup plus négatif. Sud Ouest décrit cette finale comme « Rendez-vous manqué »sur la première page : « La marche était trop haute. Toulouse a surclassé hier une équipe de l’UBB émoussée et qui a manqué sa finale. » On retrouve dans le quotidien un reportage sur la place des Quinconces à Bordeaux, lieu de la fan zone qui a réuni 20 000 supporters girondins, mais aussi un focus sur le paradoxe entre cette « saison difficile » et ça « finale ratée »avec les difficultés psychologiques posées par cette déroute de la vision du monde, nuancées par les progrès affichés par l’UBB : « Malgré tous ces défis, l’UBB a réussi à briser le plafond de verre des demi-finales. »
Enfin, L’Equipe fait un parallèle avec l’Olympique de Marseille, résident habituel du Stade Vélodrome, théâtre de la finale : « Plus que jamais le premier »on retrouve en Une. Et le quotidien met en avant « le récital en attaque », avec le record de 59 points marqués, les 31 duels remportés ou encore les 37 coups de pied donnés par Toulouse face à une équipe pourtant spécialiste du genre. L’analyse du parcours bordelais est simple, avec un prix trop lourd payé en fin de saison pour arriver à ce stade : « La marche était trop haute » ; « L’UBB était à bout de souffle, elle a été punie comme jamais ».