Les dirigeants du club ont finalement trouvé un accord avec la SBA, la société qui exploite le stade depuis 2015. Il accueillera le match contre Châteaubriant à partir du samedi 21 septembre.
L’exil touche à sa fin pour Bordeaux. Comme le révèle France Bleu Gironde ce lundi 16 septembre, le club au scapulaire va pouvoir reconquérir le Matmut Atlantique. Dès samedi, l’équipe dirigée par Bruno Irles pourra accueillir Châteaubriant (18 heures), à l’occasion de la 6e journée de National 2.
Après de longues semaines de contentieux, un accord entre la société SBA, exploitant du stade, et la direction du club a été signé. Plus précisément, il s’agit d’un avenant au contrat qui les lie depuis 2015, année d’inauguration du Matmut Atlantique.
Jusqu’à présent, les discussions piétinent sur la question des frais d’accueil, qui oscillent entre 45 000 et 51 000 euros pour une capacité de 12 000 à 18 000 places. Les Girondins de Bordeaux, à qui aucun loyer n’est demandé cette saison, ont refusé de payer cette somme, trois fois supérieure à celle d’un match de Ligue 2.
La SBA a la priorité en cas de conflit d’horaire
Finalement, rapportent nos confrères, le club au scapulaire prendra bel et bien en charge lesdits frais de réception. Ils seront a priori en partie financés par le naming du stade. Le club hérite chaque saison de 10% de ce contrat, soit 240 000 euros.
Bordeaux a été contraint de disputer ses deux premiers matchs à domicile, contre Poitiers (1-1) et Bourges (0-0), sur la pelouse du stade Sainte-Germaine au Bouscat. Les rencontres se sont déroulées à huis clos, ce qui n’a pas empêché les supporters girondins d’accueillir leur bus d’équipe avec des fumigènes, des chants et des écharpes.
Le stade Sainte-Germaine n’a pourtant peut-être pas totalement dit adieu à celui-ci. L’avenant signé par le club et la SBA précise que le gestionnaire a la priorité en cas de conflit de programmation, qu’il s’agisse d’organiser des concerts, des matchs de rugby ou autre.
Cet accord envoie également un bon signal concernant les finances du club. Mardi, les dirigeants bordelais se présenteront devant le tribunal de commerce. On saura alors si la justice maintient la procédure de redressement judiciaire en cours, ou si elle décide d’une liquidation judiciaire.