Dix jours après la découverte du crâne du petit Émile, mystérieusement disparu en juillet dernier dans ce hameau des Alpes-de-Haute-Provence, les recherches entreprises au Vernet pour retrouver les restes du corps de l’enfant ont été levées ce mercredi 10 avril 2024., a annoncé le parquet d’Aix-en-Provence, selonAgence France-Presse.
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Plus de 45 hectares ont été fouillés, un travail minutieux qui a également permis aux enquêteurs de retrouver également les vêtements du garçonnet de 2 ans et demi ainsi que des dents et un fragment d’os lui appartenant. « L’information judiciaire se poursuivra au vu des résultats des découvertes réalisées et de l’expertise en cours, en vue de déterminer les circonstances du décès »encore inconnue, a indiqué le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, dans un communiqué cité par leAFP.
Fouilles depuis fin mars
Émile a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver pour les vacances d’été avec ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, rattaché au village du Vernet, à 1 200 mètres d’altitude. Depuis 9 mois l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte, samedi 30 mars, par un promeneur du crâne et des dents de l’enfant, à environ 1,7 kilomètres du hameau, à 25 minutes des travaux pour un adulte.
Les juges d’instruction, qui mènent l’enquête à Aix-en-Provence, ont immédiatement déployé sur le terrain des dizaines de gendarmes, dont des spécialistes du « ingénierie des scènes de crime », des anthropologues et deux équipes de chiens à la recherche de restes humains, a indiqué le parquet. Ils ont pu trouver des vêtements et un petit morceau d’os dans la même zone, en dessous de l’endroit où le crâne a été découvert.
Préserver « la sérénité de l’enquête »
Toutefois, ces découvertes ne permettent toujours pas d’expliquer le décès de l’enfant et de larges expertises se poursuivent à Pontoise, à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), précise leAFP. « Entre la chute, l’homicide et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plutôt qu’une autre »Jean-Luc Blachon s’en était déjà expliqué le 2 avril, lors de son unique point presse sur ce dossier.
Désormais, « il est important que la sérénité de l’enquête soit préservée, tout comme la tranquillité de la famille de l’enfant et des habitants du Haut-Vernet »après des mois de surmédiatisation, a insisté le parquet ce mercredi.