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Fin de parcours pour Rafael Nadal, battu par Jiri Lehecka en huitièmes de finale à Madrid

Fin de parcours pour Rafael Nadal, battu par Jiri Lehecka en huitièmes de finale à Madrid

Rafael Nadal ne jouera peut-être plus jamais un match professionnel en Espagne, mais si le dernier était celui de mardi soir, à Madrid, perdu en huitièmes de finale contre le Tchèque Jiri Lehecka, 31e joueur mondial (7-5, 6 – 4), rien ne dit que cela ne lui aura pas été d’une grande aide dans sa démarche de remise à niveau en vue de Roland-Garros et des JO de Paris.

Au lendemain des 3h04 nécessaires pour se défaire de l’Argentin Pedro Cachin au terme d’un match de qualité moyenne, la première question concernait la capacité de récupération de l’Espagnol de presque 38 ans. Mais lorsqu’il est entré au Central de la Caja Magica, peu avant 22 heures, alors que son Real Madrid menait 1-0 à la mi-temps de la demi-finale de la Ligue des Champions à Munich, même si son expression semblait tendue, Nadal a rapidement montré que il n’était pas rouillé.

Deux points dès le premier set

C’est même lui qui, derrière un premier ballon de service encore un peu amélioré par rapport aux jours précédents, a semblé le plus fort durant les trois premiers quarts d’heure de jeu. Avec entre autres plus de courses investies, de bons retours avec des revers arrondis et quelques bons coups droits longs. Si Lehecka n’a jamais atteint les 40 sur un match retour à 5-5, Nadal s’est créé deux belles occasions. D’abord à 4-3 pour lui, lorsqu’une double faute du Tchèque lui offre une balle de break. Lehecka l’a écarté avec un coup droit gagnant confiant et décroisé. Puis à 5-4, quand il revient de 40-0 à 40A pour se retrouver à deux points du set.

Sauf que Lehecka est alors passé « dans la zone » et a du coup remporté les dix derniers points du set. Certes, Nadal a commis deux bourdes (une sur le revers et une sur la volée) lors du onzième jeu, qui lui ont coûté le break, mais le Tchèque a aussi marqué de magnifiques points, à base de volées subtiles ou de services fracassants. Après 57 minutes, Nadal était mené à zéro et, à ce moment-là, il n’avait aucune utilité pour le 2-2 ramené de Bavière par le Real.

Intensité jusqu’au bout

Restant sur sa lancée, développant avec brio sa propre technique, Lehecka a breaké dès le début du deuxième tour. Le niveau du match grimpe alors de quelques paliers, Nadal tenant le coup pour sauver trois ballons d’un double break 3-0 et revenir à 2-1 après un jeu de quatorze minutes ! La suite est restée très bonne en termes d’intensité mais l’Espagnol n’a jamais été en mesure de constituer une menace sérieuse pour l’équipe adverse.

Pas tendu pour un sou, malgré les clameurs, Lehecka a mené sereinement l’opération « Adieu Madrid » jusqu’à son terme, sans jamais perdre en précision ni en autorité, présentant globalement un niveau de jeu qui pourrait faire de lui un épouvantail dans les semaines à venir. Peu après minuit, la carrière de Rafael Nadal prenait fin dans sa capitale.

Rome doit encore progresser

Il reste encore un tournoi à Majorque, le Masters 1000 de Rome (6-19 mai), pour continuer à élever le niveau de jeu et de confiance afin d’aborder Roland-Garros (26 mai – 9 juin) dans une position de miracle. chasseur qui lui plairait beaucoup. Le chemin est à la fois court et long, mais les leçons madrilènes des derniers jours vont sans doute déjà au-delà de ce qu’il espérait à son arrivée.

Quant à Lehecka, une journée de repos l’attend mercredi, avant de se lancer à l’assaut de Daniil Medvedev jeudi pour tenter d’atteindre sa première demi-finale dans un Masters 1000.

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