Le parquet de Bobigny a décidé ce mardi 22 octobre de mettre fin à ce système. Les recherches se poursuivent.
Fin de l’alerte enlèvement. Déclenché après la disparition d’un nourrisson prénommé Santiago, ce dispositif a été levé, a indiqué la préfecture de police de Paris, mardi 22 octobre. Cette décision émane du parquet de Bobigny, précise-t-on.
Enlevé lundi entre 23 heures et 23 h 30 à la maternité de l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le bébé de 17 jours, né grand prématuré, n’a pas encore été trouvé.
Les recherches se poursuivent. Les suspects de l’enlèvement sont les parents du nourrisson : un homme de 23 ans et sa compagne de 25 ans. Ils sont tous deux connus de la police.
Des parents fuyant en Belgique ?
L’utilisation d’images de vidéosurveillance par les enquêteurs a confirmé que les deux parents ont quitté la maternité lundi soir avec « un sac de courses noir, probablement à bord d’un véhicule de couleur claire, avec à son bord trois autres personnes ». selon le procureur.
Les suspects se seraient probablement dirigés vers la Belgique. En ce sens, une décision d’enquête européenne a été transmise « sans délai » aux autorités judiciaires belges. « L’enquête pénale en flagrant délit se poursuit très activement », poursuit le procureur, « notamment en lien avec les autorités judiciaires et policières belges ».
Selon les informations recueillies par BFMTV, cinq personnes proches des parents, âgées de 16 à 29 ans, ont été interpellées et placées en garde à vue pour enlèvement en bande organisée.
Depuis sa naissance, Santiago était sous surveillance médicale constante. Son absence d’une structure hospitalière, affirme une source proche du dossier, entraîne un risque vital « important ». Il devait passer encore plusieurs semaines à l’hôpital.