Fin de la grève dans Ouest-France après un accord sur les salaires
La grève lancée jeudi au quotidien Ouest-France pour obtenir des augmentations de salaire a pris fin vendredi soir après un accord et le premier quotidien payant français était de retour en kiosque samedi, a-t-on appris de source syndicale et de La direction.
« Le journal a été distribué ce matin dans les boîtes aux lettres suite à des négociations très difficiles » jeudi et vendredi, ce qui « fini très tard »Patricia Vieillescazes, déléguée syndicale CGT, a déclaré à l’AFP.
« Nous avons obtenu une augmentation générale »a-t-elle précisé, indiquant que cette augmentation est « 50 euros bruts pour chaque salarié » par mois.
« C’est une augmentation durable, mais ce n’est encore que 50 euros »elle a regretté. « Nous sommes loin d’être satisfaits, mais le retour au travail a été voté par 28 personnes. 21 (employés) étaient contre. On est loin de l’unanimité”.
« Un accord a effectivement été trouvé. Les journaux sont en kiosque aujourd’hui »a confirmé à l’AFP Caroline Tortellier, chargée de communication externe du groupe Ouest-France.
Le journal est imprimé sur deux sites, à Chantepie, en périphérie de Rennes, et à La Chevrolière, en périphérie de Nantes. De cette imprimerie proviennent également les quotidiens Presse Océan, Le Courrier de l’Ouest et Le Maine Libre, qui appartiennent au groupe Ouest-France, et n’ont pas pu paraître vendredi alors qu’ils n’étaient pas concernés par le mouvement de grève. .
Ouest-France est le premier quotidien payant français, avec environ 630 000 journaux vendus chaque jour selon les chiffres publiés sur son site Internet.