Les noms des 39 ministres et secrétaires d’Etat du gouvernement Barnier ont été dévoilés samedi soir.
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Après plusieurs semaines de consultations, le gouvernement Barnier a été détaillé, samedi 21 septembre, par le secrétaire général de l’Elysée. « Une équipe ! Maintenant, au travail »a écrit le Premier ministre sur son compte X. Les opposants n’ont pas tardé à réagir.
« La fin d’un suspense papier », dit le NFP
Jean-Luc Mélenchon appelle à « débarrassez-vous-en le plus vite possible » de ce gouvernement qui, selon lui, « ni légitimité ni avenir ». Le leader de La France Insoumise dénonce « le casting du nouveau film catastrophe macroniste » et évoque une « gouvernement des perdants des élections législatives ». « Ce qui se passe dans notre pays est une honte démocratique », réagit sur franceinfo Pierre Jouvet, député PS de l’Ardèche.« C’est le gouvernement le plus à droite depuis le dernier gouvernement de François Fillon »estime Pierre Jouvet. Il déplore la présence de « beaucoup de gens conservateurs et réactionnaires », OMS « pour la plupart, ils n’ont pas participé au front républicain du 7 juillet. »
« On nous a promis un gouvernement de concorde, nous avons un gouvernement d’extrême droite », fustige Lucie Castets, qui avait été proposée comme candidate au poste de Premier ministre par le Nouveau Front Populaire, sur X. « C’est la démocratie qui est humiliée ce soir avec la fin d’un suspense de papier », elle ajoute. « Un gouvernement contre nature et contre nature… Qui aurait pu le prévoir ? » affirme Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes. « C’est le chant du cygne du macronisme. Ne perdons pas espoir », affirme Sandrine Rousseau, députée Verte de Paris.
« Pas d’avenir », dit le Rassemblement national
Le gouvernement Barnier « signe le retour du macronisme par une porte dérobée » Et « n’a pas d’avenir »estimations sur X, Jordan Bardella, le président du Rassemblement national. « Ce que les Français ont démocratiquement sanctionné, à deux reprises, ne peut être annulé par de lamentables jeux et calculs politiques. »il a dit. « Ce gouvernement de transition est la conséquence du bourbier créé par les alliances contre nature nouées lors des élections législatives.ajoute Marine Le Pen.
Un remaniement qui a un goût amer de repas réchauffé. Michel Barnier « on avait promis un changement, et nous voici dans la continuité du macronisme avec le soutien des LR »fustige Sébastien Chenu, député du Nord et vice-président du Rassemblement national.
Vigilance requise pour l’ancienne majorité
« La coloration du gouvernement penche complètement à droite, comme l’aurait souhaité F. Fillon en 2017 »commente Sacha Houlié, député de la Vienne qui a quitté le groupe Ensemble et siège comme député non inscrit depuis les dernières législatives.
« Les prises de position de certains de ses membres et le flou du fond font que, comme mes collègues, je serai vigilant »souligne le député Renaissance Pieyre-Alexandre Anglade qui précise qu’il souhaite que le gouvernement Barnier « réussir ».