Une centaine d’étudiants de l’université de Canterbury (Nouvelle-Zélande) ont été frappés, dimanche 3 novembre, par une terrible intoxication alimentaire. Des files d’attente interminables se sont créées devant les toilettes des résidences universitaires.
« Un véritable carnage ». Voici comment un étudiant a résumé l’enfer qu’il a vécu avec une centaine de ses camarades. Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 novembre 2024, plus d’une centaine d’étudiants de l’université de Canterbury (Nouvelle-Zélande) sont tombés malades au même moment.
« C’était un carnage » : des étudiants décrivent une intoxication alimentaire de masse présumée à l’université de Nouvelle-Zélande https://t.co/SW7wBAqfJ7
– Le Gardien (@guardian) 5 novembre 2024
Selon The Guardian, qui reprend des informations du média néo-zélandais Stuff, le « souvláki », un plat grec composé de brochettes de poulet, servi ce soir-là à la cantine, serait à l’origine de l’intoxication alimentaire.
Une enquête ouverte
De longues files d’attente se sont rapidement formées devant les toilettes. Face à la douleur, certains étudiants ont même fini par vomir par les fenêtres ou par se soulager partout où ils le pouvaient. UUne étudiante a déclaré qu’elle avait dû aller aux toilettes une douzaine de fois au total.
C’est encore affaiblis ou victimes de diarrhées et de vomissements que certains étudiants ont dû passer leurs examens lundi matin, précise The Guardian.. Si certains n’ont pas pu terminer leurs tests, d’autres n’ont tout simplement pas réussi à honorer leur présence.
Face à cette situation inédite, l’université a indiqué que ces étudiants pourraient demander une dispense afin de repasser leur examen plus tard. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet empoisonnement.