La Food & Drug Administration, l’agence américaine chargée de surveiller les aliments et les médicaments, a accordé mardi une autorisation spécifique à un dispositif développé par Neuralink. Les NumériquesL’appareil en question s’appelle Blindsight, et son objectif est de redonner la vue aux personnes qui l’ont perdue.
Concrètement, le patient reçoit un réseau de microélectrodes dans son cortex visuel, afin de stimuler les neurones qui s’y trouvent. Une technologie qui n’est pas nouvelle, mais qui semble particulièrement prometteuse.
Une nouvelle promesse hâtive
Elon Musk, fondateur de Neuralink, n’a pas tardé à commenter la nouvelle sur X. « Blindsight permettra à ceux qui ont perdu leurs deux yeux et leurs nerfs optiques de voir », assure le milliardaire (…). Il sera même possible pour les personnes aveugles de naissance de voir pour la première fois de leur vie. » Le patron controversé va même plus loin, reconnaissant que la vision offerte par son appareil « sera dans un premier temps de faible résolution, comme les graphismes Atari », mais estimant qu’elle pourrait à terme se révéler « meilleure que la vision naturelle » et « permettre de voir dans les longueurs d’onde infrarouges, ultraviolettes ou encore radar ».
Comme toujours avec Elon Musk, ces promesses sont à prendre avec des pincettes. Les technologies utilisées par Neuralink sont encore loin d’être au point et les résultats pourraient s’avérer décevants.
L’autorisation de la FDA, qualifiée de « dispositif révolutionnaire », n’a rien à voir avec une quelconque commercialisation. Il s’agit en réalité d’une étape qui permet à Neuralink de réaliser davantage de tests et de discuter avec plusieurs experts de la FDA de l’avancement du projet.