Fête de l’Humanité : une bulle d’unité et de solidarité – Edito de Fabien Gay – 15 septembre 2024

Une foule immense s’est rassemblée au Cœur de l’Essonne, faisant de la Fête de l’Humanité une bulle d’air, d’unité, de fraternité et de solidarité dans un monde en crise. Alors que le président Macron piétine le peuple par un coup d’État démocratique, 450 000 personnes se sont rassemblées pour construire les combats de demain. Pendant trois jours, la Fête a fait vivre les luttes sociales et écologiques, donné corps aux idéaux d’une humanité pleine et entière, et réuni ceux que l’on croyait parfois irréconciliables.

Le Nouveau Front Populaire a montré son unité ainsi que ses débats dans le respect de chacun. Ici, les gens du Festival ont démontré qu’ils privilégient l’échange raisonné, y compris contradictoire, loin du buzz, des formules toutes faites et des polémiques inutiles. Avec ce Festival, nous avons touché au bonheur, loin d’un monde où le désespoir et le repli sur soi entrent en conflit avec notre quotidien. Ce Festival a aussi été celui de la solidarité internationale et de la paix, notamment avec le peuple palestinien et Mumia Abu-Jamal.

Enfin, ce Festival restera à jamais marqué par la venue d’Angela Davis, symbole à part entière de la lutte contre le capitalisme, le racisme et le patriarcat. Avec simplicité et détermination, Angela Davis nous a transmis son énergie à se battre, à ne jamais baisser les bras et à rester digne. En retour, elle a reçu l’amour de toute une foule émue de l’entendre, de la rencontrer au Village du monde, à l’Agora ou au Village du livre. C’est un cadeau inestimable pour les 120 ans de notre journal qui marquera le cœur et l’esprit de chaque participant !

Un grand merci aux bâtisseurs du Festival, aux militants communistes, aux forces politiques, syndicales et associatives et aux équipes de Humanité et le Festival qui rendent ce petit miracle possible chaque année. Comme l’a si bien dit Angela Davis, « Je n’accepte plus les choses que je ne peux pas changer, je change les choses que je ne peux pas accepter ».