Nouvelles sportives

Ferrari conserve son titre avec 14 secondes d’avance sur Toyota au terme d’une 92e édition perturbée par la pluie

L’écurie italienne a dominé l’épreuve d’endurance pour la deuxième fois consécutive, commettant moins d’erreurs que ses concurrents sous les averses et malgré les interventions de la voiture de sécurité.

France Télévisions – Éditorial Sport

Publié


Mise à jour


Temps de lecture : 2 minutes

La Ferrari n°50 mène les 24 Heures du Mans devant la Toyota n°7, le 16 juin 2024. (JULIEN DELFOSSE / AFP)

La plus mythique des courses reste fidèle à sa réputation. Lancée par nul autre que Zinédine Zidane, qui en a donné le départ samedi 15 juin, la 92e édition des 24 Heures du Mans a tenu toutes ses promesses. Une lutte acharnée entre les constructeurs les plus attendus a été remportée dimanche 16 juin par Ferrari, dont la n°50 (Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen) a battu la Toyota n°7 (José Maria Lopez, Kamui Kobayashi, Nyck De Vries) de 14 secondes dans le sprint final pour succéder à son jumeau n°51, 3ème cette année.

La course a été aussi indécise que le promettait un plateau très dense, avec neuf constructeurs alignant un total de 23 voitures dans la catégorie reine, l’Hypercar. A deux heures de l’arrivée, neuf voitures étaient encore dans le même tour dimanche, représentant quatre équipes encore en lice pour le titre (Cadillac, Ferrari, Toyota et Porsche) qui ont successivement mené la course lors des arrêts aux stands. et des fournitures. C’est finalement la Ferrari n°50 qui a pris le relais de la n°51, bénéficiant notamment d’un tête-à-queue de la Toyota n°7 à moins d’une heure de l’arrivée.

Dès les premiers tours, les Ferrari n°50 et 51 prennent la tête devant la Porsche n°6, partie en pole position. La Scuderia a souvent mené la danse grâce à une stratégie gagnante sous les averses, malgré les interventions de la voiture de sécurité dans la seconde partie de course, qui a rebattu les cartes à trois reprises. La course a été neutralisée pendant plus de quatre heures dans la nuit, après des pluies torrentielles sur certaines portions du parcours.

Comme l’an dernier, quelques erreurs décisives ont fait perdre à Toyota le titre, sacré cinq fois de suite entre 2018 et 2022. Un contact entre la Ferrari n°51 et la Toyota n°8, à deux heures de la fin, a fait que cette dernière a été éliminé pour la première fois de la course au titre après un duel trop complexe. Ensuite, la Toyota n°7, en bonne position pour s’imposer, a perdu de précieuses secondes après une erreur de pilotage de José Maria Lopez dans la dernière heure.

La première participation de la légende Valentino Rossi (BMW), neuf fois champion du monde moto, a pris fin après la sortie de son coéquipier. Les deux Alpine engagées dans l’élite ont également dû abandonner après environ six heures de course, toutes deux victimes d’un problème moteur. En LMP2, la n°22 de United Autosports a battu la n°34 d’Inter Europol Competition. Enfin, en LMGT3, c’est la Manthey EMA n°91 qui s’est imposée.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page