L’équipe italienne s’est imposée devant Toyota, Porsche et Cadillac, dimanche, au terme d’un week-end marqué par l’omniprésence de la voiture de sécurité et un sprint final haletant.
Envoyés spéciaux au Mans
Au terme d’un sprint final époustouflant ce dimanche, Ferrari a remporté la 92e édition des 24 Heures du Mans. L’écurie italienne, déjà sacrée l’an dernier dans la catégorie Hypercar pour son grand retour dans le championnat d’Endurance, a pris le dessus dans le dernier tiers de la course sur Toyota, Porsche et Cadillac.
La n°50 de l’Italien Antonio Fuoco, de l’Espagnol Miguel Molina et du Danois Nicklas Nielsen s’est imposée devant la Toyota n°7 et l’autre Ferrari, la n°51, victorieuse l’an dernier sur le mythique tracé du Mans. La première Porsche du classement, la n°6 qui était partie en tête 24 heures plus tôt, a échoué au pied du podium. Elle a terminé devant la Toyota n°8.
Peugeot et Alpine loin du compte
Côté français, c’est une déception. Les Alpine n°35 et n°36 abandonnent dès la cinquième heure de course, suite à un problème moteur. Peugeot n’a rencontré aucun souci de fiabilité mais les deux Lionnes, incapables de rivaliser avec les favorites, ont échoué au-delà du Top 10. La 9X8 n°94 termine 11ème et sa sœur jumelle, la n°93, 12ème. .
Les promoteurs de la nouvelle catégorie reine, les Hypercars, lancée en 2021, peuvent se féliciter puisque la densité du plateau a offert une course acharnée pendant 24 heures : dimanche à 16h00, neuf voitures ont terminé dans le même tour, représentant quatre constructeurs hors course. sur neuf commis au départ.
L’intervention des voitures de sécurité pendant la nuit et le matin – en raison de la pluie ou d’accidents – rendait souvent obsolètes les écarts entre les voitures, et lançait de facto une nouvelle course à chaque redémarrage. Cela explique les faibles marges entre les prototypes les plus rapides engagés.
Dans les catégories inférieures, l’Oreca N.22 de l’équipe United Autosports s’est imposée en LMP2 et la Porsche N.91 de l’équipe Manthey Ema s’est imposée en LMGT3, catégorie dans laquelle Valentino Rossi a couru pour la première fois aux 24 Heures du Le mec. La légende italienne de la moto a dû abandonner dans la nuit, après la sortie de piste de son équipier au volant de leur BMW, alors dans le Top 5.
