Lors de son deuxième tour face à Daniel Altmaier mercredi, le Grec s’était visiblement agacé par une remarque de son père et entraîneur, Apostolos.
A Roland-Garros
Durant deux sets, Stefanos Tsitsipas a fait preuve de beaucoup de sérénité mercredi face à Daniel Altmaier. Mais lorsque l’Allemand a repris de l’élan dans le troisième, remportant le tie-break et poussant son adversaire au quatrième, le Grec est devenu plus fébrile.
Au point d’être grandement agacé par une remarque de son père, Apostolos, qui est aussi son entraîneur. « La ferme ! », lui dit le fils, probablement pour soulager sa frustration. Une altercation salutaire : malmené dans le quatrième set, Tsitsipas parvient finalement à remporter le match sans trop de dégâts (6-3, 6-2, 6-7 (2), 6-4).
« Nous ne voulons pas perdre le contrôle de nos émotions, c’est là le danger »
« Quand tu mènes deux sets à zéro, quand tu joues du bon tennis, quand tu exécutes parfaitement ton plan, tu as l’impression que ton adversaire a perdu le contrôle. Mais soudain, il revient d’une pause aux toilettes, il se met à très bien jouer, gonflé à bloc. Là, la donne a complètement changé”, a-t-il confié en conférence de presse après la rencontre. A-t-il pensé à Jannik Sinner, éliminé l’an dernier au deuxième tour par le même Daniel Altmaier après avoir lui aussi mené une bonne partie du match ? « Je ne le savais pas et c’est une bonne chose. »
Le grec explique avoir « J’ai déjà vécu des situations comme celle-ci »confirmant qu’ils sont « toujours difficile à gérer ». Et d’ajouter : « Nous ne voulons pas perdre le contrôle de nos émotions, c’est là le danger. Si vous perdez le contrôle de vous-même et commencez à suranalyser… » Au-delà de réprimander son père, sa solution était de « (se) calmer, accepter ce qui se passait ». Et pour conclure : « C’est ce qui m’a aidé à sortir de la situation et à retrouver mon jeu gagnant. »
