Fermeture d'une « partie » d'un Leclerc en raison de locaux « sales et infestés de nuisibles »
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Fermeture d’une « partie » d’un Leclerc en raison de locaux « sales et infestés de nuisibles »

Fermeture d’une « partie » d’un Leclerc en raison de locaux « sales et infestés de nuisibles »

La préfecture du Val-d’Oise a annoncé mardi sur X la fermeture d’une partie d’un supermarché Leclerc de Franconville, notamment sa boulangerie et sa boucherie, constatant que les locaux étaient « sales et infestés de nuisibles ».

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Sur des photos publiées sur les réseaux sociaux – une pratique désormais courante dans la préfecture du Val-d’Oise – on peut voir des cadavres et des crottes de souris « abondantes dans la zone pâtisserie », des souris « vivant et mourant dans les poubelles de la zone boulangerie » et même « de la moisissure » dans un meuble où est stocké le pain.

« Les mesures nécessaires ont été immédiatement prises »

La boulangerie, la boucherie, la sandwicherie, la rôtisserie et les ateliers de préparation de sushis de cette enseigne E. Leclerc, situés dans le centre commercial Parisis au nord-ouest de Paris, sont concernés par cette fermeture. Elle sera levée dès que l’établissement répondra aux normes actuelles, a indiqué la préfecture.

« Les mesures nécessaires ont été immédiatement prises, dont le renforcement des équipes de nettoyage et l’intervention accrue de la société de lutte antiparasitaire », a indiqué la direction du magasin E. Leclerc de Franconville.

Des décisions de fermeture similaires ont touché les supermarchés Lidl, Casino et Franprix du département en avril et mai.

Le contrôle sanitaire, « un enjeu de santé publique »

À son arrivée en 2021, le préfet du Val-d’Oise, Philippe Court, a fait de la maîtrise sanitaire « un enjeu de santé publique » et une de ses priorités en tant que représentant de l’Etat, expliquait-il fin 2023.

L’an dernier, les équipes de la direction départementale de la protection des populations ont visité 546 établissements et ordonné 83 fermetures administratives. Parmi les lieux visés figuraient 53 restaurants, 11 boulangeries, 2 maisons de retraite et un abattoir.

Contrôles d’hygiène qui sont le plus souvent effectués suite à un signalement de l’Agence Régionale de Santé ou d’une personne malade.

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