Fermeture de l'usine Solvay de Salindres : « Le gouvernement doit entendre et agir »
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Fermeture de l’usine Solvay de Salindres : « Le gouvernement doit entendre et agir »

Fermeture de l’usine Solvay de Salindres : « Le gouvernement doit entendre et agir »

Au lendemain de l’annonce de la fermeture du site industriel de Salindres, Alès Agglo appelle à une réaction nationale forte pour la pérennité du site et des salariés licenciés.

Au lendemain de l’annonce, par sa direction, de la fermeture du site Solvay de la plateforme chimique de Salindres, de nombreuses réactions des élus du bassin d’Alès se sont fait entendre. « Nous serons aux côtés des élus du bassin et plus particulièrement d’Étienne Malachanne, maire de Salindres, aux côtés des salariés pour actionner tous les leviers pour maintenir l’emploi industriel sur la plateforme chimique »soutiennent par exemple Philippe Ribot, président de l’association des bourgmestres du Gard, et Valérie Meunier, tous deux conseillers départementaux du canton concerné. Pour rappel, 68 salariés seront licenciés en 2025 suite à la fermeture de cette usine produisant du TFA.

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« Il peut y avoir d’autres activités »

Ce mercredi 25 septembre au matin, plusieurs élus, dont les maires de Salindres et Rousson ainsi que le président d’Alès Agglo Christophe Rivenq, ont participé à un entretien sur place avec le PDG du groupe. « La loi impose à Solvay de prendre des mesures pour trouver un repreneurrappelle Christophe Rivenq. J’ai demandé au PDG de faire tout son possible. » Compte tenu de la taille de la plateforme chimique, « Il y a peut-être d’autres activités ici. Je ne comprends pas pourquoi une entreprise ne viendrait pas chez nous et n’embaucherait pas 68 personnes.« 

Toutefois, pour le président d’Alès Agglo, la situation doit être rapidement prise en main par la nouvelle direction de l’Etat. « J’ai envoyé une lettre à Michel Barnier pour nous aider à trouver une nouvelle activité. » Christophe Rivenq compte également prendre rapidement contact avec Marc Ferracci, nouveau ministre de l’Industrie. « J’entends le Premier ministre dire : « Il faut agir plus que parler ». Là, j’attends qu’on me parle, et surtout d’agir.

Quant aux salariés poussés vers la sortie, « nous les accompagnerons »il souligne, « Alès Myriapolis, notre agence de développement économique, sera bien entendu disponible. »

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Toujours selon Christophe Rivenq, la fermeture de Solvay est aussi une conséquence indirecte de l’étude de l’ONG Générations Futures qui dit constater, en février dernier, un « record du monde » Taux TFA autour du site Solvay. « Il y a des TFA partout, poursuit le président de l’Agglo, y compris au sommet du Mont Blanc. » Mais là aussi il lance un appel au gouvernement : « Aujourd’hui, il faut nous dire s’il y a ou non un danger pour la population. »

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