FCNantais. « L’actionnaire ne veut absolument pas partir », confie Franck Kita

Hôtel Le Méridien, Monaco. Un ciel bleu azur et un horizon dégagé sur la Méditerranée. Comme celui des Canaris, maintenus en Ligue 1 et plongés dans une ambiance détendue. Avant un ultime désastre sportif sur le Rocher, Franck Kita a reçu les médias locaux pour une interview de 40 minutes. Détendu et déjà mobilisé pour le prochain exercice, le directeur général du FC Nantes a fixé le cap des mois à tenir.

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En début de saison, vous disiez que l’objectif de maintien « ne manquait pas d’ambition ». Alors telle est la réalité du FC Nantes ?

C’est une saison à 18 clubs, avec de plus en plus de prétendants à la Coupe d’Europe. Ils disposent des budgets adéquats et l’écart est désormais important. Parler de maintien au départ, ce n’est donc pas manquer d’ambition. J’aurais aimé qu’on s’échappe plus vite, sans tous ces changements d’entraîneurs. J’aurais aimé ne pas friser l’urgence à certains moments. En sport, il n’y a que le résultat qui compte et, au final, on ne retiendra que le maintien, peu importe le chemin. Cela compte principalement dans l’évaluation réalisée en interne. Et nous savons qu’il faut changer un certain nombre de choses.

Lesquels?

Nous avons vécu quatre années fatigantes mais aussi extrêmement enrichissantes. Cela nous semble bien aujourd’hui de régénérer l’effectif. Il n’y a pas que le FC Nantes qui a besoin d’air frais, certains joueurs aussi. Durant ces quatre saisons éprouvantes, ils ont toujours répondu présents et auront peut-être aussi besoin d’un nouveau challenge. Mais j’ai du mal à parler de fin de cycle.

Les joueurs sont-ils dans une zone de confort à Nantes ?

Chaque fois que nous étions en situation d’urgence, lorsque nous nous retrouvions contre le mur et lorsque nous en avions besoin, ils étaient toujours là. Nous avions affaire à un groupe exceptionnel tant sur le plan humain que professionnel. C’est ce dont je me souviens de ce groupe. Les expériences de ces dernières années les ont rendus plus calmes, plus forts.

Au niveau du jeu, c’est aussi une saison décevante…

Je ne prends plaisir qu’à la victoire. Si on peut ajouter la manière, j’en serais ravi. Mais c’est dans la victoire qu’un groupe s’épanouit. A la Beaujoire, plusieurs matches nous ont déçus tant dans la manière que dans le style et, en plus, nous n’avons pas eu le résultat au final. Nous aurions pu nous en vouloir à nous-mêmes….