Faute de preuves par Israël, l’ONU a classé ou suspendu plusieurs dossiers visant des employés de son agence pour les réfugiés palestiniens
Désormais, seuls 14 employés font l’objet d’une enquête, a annoncé vendredi le bureau du porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
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L’enquête progresse. L’ONU a annoncé vendredi 26 avril avoir classé ou suspendu cinq dossiers sur 19 visant des employés de son agence pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) accusés par Israël d’être impliqués dans les attentats du Hamas le 7 octobre. Au total, 14 employés sont donc fait toujours l’objet d’enquêtes.
Le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) a « a enquêté sur 19 membres du personnel de l’UNRWA », les 12 premiers accusés par Israël en janvier et dont les contrats ont été « terminé » ainsi que sept autres ayant été signalés par la suite, a annoncé le bureau du porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Ces accusations avaient plongé l’UNRWA dans la tourmente et provoqué une baisse de ses financements, au moment où la bande de Gaza, assiégée et bombardée par Israël, fait face à une catastrophe humanitaire.
Discussions constructives avec les autorités israéliennes
Sur les 12 premiers, « l’affaire a été classée car Israël n’a fourni aucune preuve pour étayer les accusations portées contre l’employé »et trois autres étaient « suspendu car les informations fournies par Israël n’étaient pas suffisantes pour permettre au BSCI de mener une enquête », précise le communiqué. Concernant les sept nouveaux cas, l’un d’eux a également été « suspendu dans l’attente de preuves supplémentaires »selon le bureau du porte-parole.
Les enquêteurs se sont rendus en Israël pour discuter avec les autorités et une autre visite est prévue en mai, a ajouté la même source. Ces discussions se sont avérées « constructif » Et «permis de faire avancer les investigations».