À l’approche d’un week-end caniculaire, l’idée d’aller se baigner peut en tenter plus d’un, mais il faut que ce soit en toute sécurité. On nous a tous raconté la technique pour se mouiller le cou. Arnaque ou vraie solution salvatrice ? C’est la « question pas si bête » du jour, un podcast proposé par l’édition du soir.
En période de forte chaleur, comme en été, il existe toute une série de bonnes pratiques à adopter pour se baigner en toute sérénité. Parmi elles, le célèbre conseil de grand-mère : « Attention, mouillez bien la nuque avant de sauter dans l’eau ! »
Le but : réduire le risque de choc thermique ou ce que l’on appelle dans le jargon, l’hydrocution. Il s’agit d’un phénomène qui se produit lorsque la différence entre la température du corps et celle de l’eau dans laquelle on va se baigner est trop importante. Un plongeon dans la piscine après une longue journée d’exposition au soleil creuse encore plus cette différence de température.
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Problème de circulation sanguine
Docteur Jean-Pierre Cervetti, médecin généraliste à Aix-en-Provence (Provence-Alpes-Côte d’Azur), interviewé par l’édition du soir en 2021, explique que l’hydrocution résulte d’une réaction provoquée par une mauvaise circulation sanguine. Sous l’effet de la chaleur, « les vaisseaux sanguins se dilatent et le cœur accélère pour améliorer le système de refroidissement », « Lorsque vous entrez soudainement dans l’eau fraîche d’une piscine ou de la mer, vos vaisseaux sanguins se contractent, ce qui crée une hypertension artérielle et bloque le flux sanguin vers votre cerveau. Résultat : vous ne vous sentirez pas bien du tout.
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Il est donc essentiel de se mouiller le cou pour écarter le danger. Selon le médecin généraliste, cette zone du corps est « sensible à la chaleur, comme l’abdomen ». Commencer par l’arroser doucement permet à notre corps de s’habituer progressivement à la température dans laquelle il va baigner.