Est-ce bientôt la fin des voitures thermiques ? Il semblerait, selon le souhait de l’Union européenne. En effet, les modèles de la deuxième catégorie devraient être autorisés à la vente neufs à partir de 2035. Dès lors, les véhicules thermiques devraient être de moins en moins présents sur nos routes… Mais la décision de l’Union européenne est loin de faire l’unanimité. En France, l’Assemblée nationale la remet en question et s’offre cinq années supplémentaires pour mettre en place cette interdiction.
Forcément, le sujet fait débat chez les Français. Selon une nouvelle étude, 62% d’entre eux sont contre l’interdiction des voitures thermiques neuves dès 2035. Mais quand on y regarde de plus près, on constate un immense fossé entre les générations.
Voiture électrique : le choc des générations explose en France
La nouvelle étude menée par l’institut YouGov a pour objectif de connaître la perception des Français vis-à-vis de l’interdiction des ventes de véhicules thermiques. Plus de mille personnes âgées de plus de 18 ans ont été interrogées. Face à l’interdiction des voitures thermiques neuves dès 2035, 62% des Français sont contre.
Mais ce qui est intéressant, ce sont les disparités entre les générations. Pour faire simple : les plus vieux sont plus nombreux à être contre cette interdiction alors que les plus jeunes générations sont prêtes à faire une croix sur les véhicules thermiques.
Les Français de plus de 55 ans sont presque tous contre l’interdiction de voir des voitures thermiques neuves sur nos routes (80%). Entre 45 et 54 ans, ils sont 62% à s’opposer à cette décision tandis que plus de la moitié des personnes âgées de 35 à 44 ans (56%) est contre.
Les chiffres passent sous la majorité dès qu’on regarde les plus jeunes générations. 42% des Français âgés de 25 à 34 ans ne sont pas favorables à l’interdiction des voitures thermiques neuves. Concernant les 18-24 ans, ils sont 29% à s’y opposer.
Face à ces chiffres, on constate que les plus jeunes générations semblent plus ouverts à la question de la transition écologique que leurs aînés.
Mais ce n’est pas le seul constat que met en lumière cette nouvelle étude. Effectivement, les Français installés en région parisienne sont moins nombreux à être contre cette interdiction. Pour faire simple, les personnes vivant dans des zones urbaines sont plus propices à zapper les voitures thermiques que les habitants de zones plus rurales. Ce n’est pas illogique. Dans les zones urbaines, les trajets du quotidien sont potentiellement moins longs et il est plus simple de recharger son véhicule électrique.
En tout état de cause, cette étude révèle que les Français, en général, ne sont pas vraiment pour cette interdiction des voitures thermiques neuves. Il ne reste plus qu’à attendre de voir si l’Union européenne persistera dans ce sens, ou pas.
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