Plusieurs bureaux de vote ont vu leurs heures de fermeture reportées en conséquence. Le FBI accuse la Russie de cette ingérence.
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Une élection présidentielle sous haute tension. Le FBI a affirmé avoir « connaissance d’alertes à la bombe contre des bureaux de vote dans plusieurs États ». Mais « Aucune de ces menaces n’a été jugée crédible jusqu’à présent », a indiqué la police fédérale américaine dans un communiqué publié mardi 5 novembre. L’ombre du Kremlin plane sur ces menaces. « B« beaucoup semblent provenir de domaines de messagerie russes », montre le FBI.
Ces menaces visaient notamment les bureaux de vote en Géorgie. Les autorités ont donc décidé de prolonger l’ouverture de plusieurs bureaux de vote de 10 à 45 minutes après l’heure officielle de fermeture, a rapporté l’Associated Press. « Ils semblent vouloir perturber les élections. Ils ne veulent pas que nous ayons des élections fluides, justes et précises. »a dénoncé le républicain Brad Raffensperger, secrétaire d’État de Géorgie, lors d’une conférence de presse.
Deux des bureaux de vote ont également été visés à Madison, la capitale du Wisconsin, mais sans donner lieu à des évacuations, a déclaré Ann Jacobs, directrice de la Commission électorale de l’État, a déclaré à Reuters. Le Wisconsin est l’un des sept États indécis qui pourraient faire basculer l’élection présidentielle américaine : elle a été perdue par les démocrates en 2016 et remportée en 2020 par Joe Biden.