L’ennemi public numéro 1 de l’été, vous le connaissez tous. Il est petit, piquant, il en veut à votre sang et son bruit agaçant perturbe votre sommeil : c’est bien sûr le moustique. Au fil du temps, de nombreuses méthodes comme les moustiquaires, les insecticides ou encore les ventilateurs ont été mises en place pour repousser ce fléau volant, mais cela ne suffit pas.
Mais bonne nouvelle : New Atlas nous apprend que des scientifiques ont résolu le problème en modifiant génétiquement des bactéries déjà présentes sur la peau humaine pour les rendre dégoûtantes pour ces insectes nuisibles et parfois porteurs de maladies.
Les moustiques femelles se nourrissent de sang ; elles sont attirées par les humains en raison du dioxyde de carbone que nous expirons et de la chaleur de notre corps, mais aussi en grande partie en raison de la présence de composés produits par les bactéries inoffensives de notre microbiome cutané.
Réduire notre attractivité
Deux types de bactéries, « Staphylococcus epidermidis » et « Corynebacterium amycolatum », constituent une grande partie du microbiome. Elles produisent sur nous (et sur vous en ce moment même où vous lisez ces lignes) de l’acide lactique, un composé organique particulièrement attractif pour les moustiques.
Une équipe dirigée par Omar Akbari, professeur à l’université de Californie à San Diego, a créé des versions génétiquement modifiées de ces bactéries afin qu’elles ne produisent pas cet acide, véritable appât pour les piqûres. Introduites dans le microbiome, ces bactéries modifiées devraient remplacer les formes naturelles existantes.
Lors de tests en laboratoire, des souris ont été recouvertes de bactéries naturelles ou artificielles, puis exposées à des moustiques qui propagent des maladies telles que le paludisme et la dengue. Les résultats ont montré que les…
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