Faits divers – Justice – L’animateur Cauet mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour viols et agressions sexuelles

Présenté ce vendredi matin à un juge d’instruction, l’animateur radio vient d’être mis en examen pour viols et agressions sexuelles par le parquet de Paris, selon les informations de BFMTV recueillies auprès de source proche du dossier.

Le parquet avait requis sa mise en examen pour trois viols, dont deux sur mineures de plus de 15 ans au moment des faits reprochés et une agression sexuelle sur mineure de plus de 15 ans. L’animateur de 52 ans, écarté de la chaîne NRJ, placé en garde à vue mercredi, conteste l’ensemble de ces accusations. Il a été placé sous contrôle judiciaire strict.avec notamment l’obligation de verser une caution de 100 000 euros » et de « suivre les soins« , a précisé le procureur de la République.

L’animateur radio était en garde à vue depuis mercredi matin à la Brigade de protection des mineurs (BPM) à Paris. Il a été interrogé dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte pour des faits de viols et d’agressions sexuelles à son encontre.

L’animateur est visé par au moins cinq plaintes déposées par des femmes, qui dénoncent des faits de viols et d’agressions sexuelles. Depuis le début de l’année, ces plaignants ont été interrogés successivement par la brigade des mineurs.

Sébastien Cauet est ainsi soupçonné par le parquet d’avoir violé une femme, née en septembre 1998, en novembre 2014 à Genève. Le parquet demande également que Sébastien Cauet soit mis en examen pour corruption de mineurs de plus de 15 ans commise entre janvier 2014 et septembre 2016, au détriment de cette première femme.

L’animateur est également accusé d’avoir violé une autre femme, née en mars 1982 et adolescente au moment des faits, en décembre 1997 à Paris.

Concernant l’agression sexuelle, elle aurait été commise en décembre 2012 sur une femme née en septembre 1995, elle aussi mineure de plus de 15 ans.

Sébastien Cauet est également accusé du viol d’une femme adulte, née en octobre 1973. Il aurait été commis en 2011 à Paris.