« Faire taire les ragots »… La Garde républicaine revient sur son duo avec Aya Nakamura
D’emblée, vendredi soir, Emmanuel Macron a décrit la performance d’un simple « En même temps ». Gabriel Attal lui-même s’est déchaîné sur X un joli « Nommez un meilleur duo, j’attendrai »Au lendemain du concert d’anthologie entre Aya Nakamura et la Garde républicaine, beaucoup se sont émus de la séquence époustouflante tournée au pied de l’Académie française. Soit pour la couper en deux, invoquant une Garde républicaine qui aurait même été obligée de jouer avec la numéro un française. Soit pour la glorifier.
Eh bien, quand on lui a demandé Télévision de loisirsFrédéric Foulquier, le patron de la musique de la Garde républicaine, a confié que l’événement était dans les tuyaux « depuis février » : « nous avons appris notre participation début janvier. Les choses se sont accélérées rapidement avec beaucoup de travail de préparation et une participation qui a évolué au fil du temps. »
D’autre part, toujours selon Télévision de loisirsLes membres de la Garde républicaine n’auraient appris l’identité de la star que tardivement. Secret oblige. « Le comité a voulu créer la surprise pour éviter toute fuite. Quand on a découvert la partition et qui pouvait se cacher derrière ce tableau, le thème nous a tout de suite séduits », a déclaré Frédéric Foulquier. Et, s’exprimant sur RMC Sport ce samedi, il a poursuivi : « C’était incroyable pour nous, croyez-moi. »
« Une rencontre entre deux mondes »
« J’ai ressenti beaucoup d’émotion, elle (Aya Nakamura) avait beaucoup de pression. On a tout de suite vu que le spectacle était une réussite. Tout le monde était aux anges », a ajouté la Garde républicaine, avant d’évoquer « une rencontre entre deux mondes » qui était » a priori « improbable ». Malgré ce que le les haineux, Frédéric Foulquier assure que tout « s’est très bien passé » entre l’interprète de Djadja et les 60 musiciens de la Garde républicaine, et ce dans une « ambiance cordiale et joyeuse, dans une communion musicale et culturelle ».
« Nous avions le sentiment que l’opinion publique ne resterait pas indifférente à cette prestation. C’était un défi encore plus excitant de faire taire les rumeurs et de montrer que l’on peut se retrouver autour d’un art comme la musique », a déclaré le Parisien celui qui a fait quelques pas de danse qui ont fait le tour du monde. Et de conclure : « pour une institution comme la Garde républicaine, il est important de montrer qu’elle n’est pas figée mais évolue avec son temps et est ouverte à tous les genres musicaux. »