Faire l’amour dans l’eau ?
Au-delà, le principal risque sanitaire s’appelle… infection et irritation ! Le milieu aquatique véhicule de nombreux germes et autres produits chimiques. Comme le chlore présent dans une piscine, qui est susceptible – surtout s’il est à forte dose – de provoquer des mycoses, voire d’irriter la vulve. De même, les piscines et les spas peuvent contenir une bactérie appelée Pseudomonas aeruginosa. C’est le signe d’une infection généralement bénigne qui se manifeste par des démangeaisons cutanées, voire l’apparition de rougeurs. Aussi appelée « dermatite du spa », elle touche souvent les fesses, les cuisses, les bras et les aisselles. Et en mer ? Les muqueuses sont particulièrement sensibles au sel, avec un risque de brûlure.
Rincer abondamment
En sortant de l’eau, il apparaît donc particulièrement recommandé :
– rincez bien vos parties intimes après l’acte ;
– contacter un médecin si des rougeurs ou des sensations de brûlure apparaissent.
Graissage à mi-mât…
Contrairement à la croyance populaire, l’eau ne favorise pas la lubrification des muqueuses. Bien au contraire ! Elle a même tendance à les assécher, ce qui peut provoquer des douleurs ou des sensations désagréables, notamment chez les femmes qui n’ont pas suffisamment de lubrification. Ce qui signifie également que cette sécheresse vaginale peut augmenter le risque de déchirer le préservatif. Lequel, il faut le préciser, doit être enfilé avant d’entrer dans l’eau… Une fois dans le bain, c’est tout simplement mission impossible !
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