« Faire en sorte que Mbappé puisse être disponible » : Deschamps laisse planer le doute devant les Pays-Bas

Envoyés spéciaux à Leipzig

Kylian Mbappé : « Tout va dans le bon sens après ce choc majeur qu’il a eu, avec les conséquences. Il a pu sortir hier (jeudi sur le terrain d’entraînement), il a fait de l’activité, ça avance dans le bon sens. Pour garantir qu’il puisse être disponible demain (vendredi). Raisonnable de le jouer ? Chacun aura sa propre raison, nous veillerons à ce qu’elle puisse être disponible. (…) L’animation en l’absence de KM ? Vous posez une équation qui n’est peut-être pas la même pour moi. Je veille à avoir des discussions avec les joueurs. Tout le monde est prêt. Je concerne tout le groupe. Je ne vais pas faire de cas particulier, la gestion du groupe reste la même pour moi. (…) Il portera un masque, c’est sûr. Vous disposez de suffisamment d’infiltrations pour savoir d’où cela vient.

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Sa vision des Pays-Bas : « Par rapport aux deux matches précédents, ils n’ont rien à voir. A cause de ce qu’ils ont changé, ceux qui étaient absents à ce moment-là et ceux qui seront là demain. L’objectif des deux équipes est d’aller chercher la qualification, je ne vous dis rien. Mais c’est un adversaire différent de l’Autriche.

Efficacité : « Je ne suis jamais inquiet. Si nous n’avions pas d’opportunités, ce serait plus ennuyeux.… L’efficacité, plus on en a, mieux c’est. Nous ferons tout pour mettre en difficulté les Pays-Bas qui peuvent nous mettre en danger. Je salue le travail du staff médical pour optimiser la récupération. On fera en sorte d’avoir la même fraîcheur lors du 2ème match, on en aura besoin.

Ce n’était pas le meilleur match d’Antoine Griezmann…

Didier Deschamps

Antoine Griezmann : « Je ne sais pas si c’est intéressant de faire le point maintenant… Il le sait, ce n’est pas son meilleur match avec nous, j’en ai parlé avec lui. Plus il s’implique dans le développement, plus il touche le ballon, mieux c’est, plus cela sera bénéfique aussi en précision. Le match sera différent. L’influence d’Antoine joue un rôle important. C’est un joueur qui a l’habitude d’avancer même si niveau positionnement, il a été utilisé à des postes divers et variés, cela ne se fait pas simplement en claquant des doigts. J’ai une totale confiance en lui. »

La recette pour battre les Pays-Bas : «C’est un rapport de force, ce sera différent des deux derniers matches (en 2023, deux victoires de la France, NDLR). C’est dans l’analyse de veiller à leur créer des problèmes et à limiter leur animation offensive. Chaque match n’est pas la même situation, le même système non plus. Nous passons du temps avec le staff et les analystes vidéo pour décortiquer, ainsi que les observateurs qui les suivent depuis mars, les matchs amicaux et leur premier match à l’Euro. C’est progressif, il faut viser ce qu’on a obtenu très souvent.

Pourquoi Upemacano axe droit et Saliba axe gauche : « Il y a toujours des points à améliorer. Je veille à mettre les joueurs dans les meilleures conditions possibles. Si j’ai fait ce choix, je pense que William est plus à l’aise qu’Upamecano sur l’axe gauche. Les deux peuvent le faire et jouer dans le bon axe. Il a fallu choisir celui qui est le plus à l’aise, sur la récupération, l’aspect défensif. J’ai connu des droitiers plus à l’aise à gauche, c’est moins le cas des gauchers. Lorsqu’il s’agit de récupérer le ballon, il est important d’avoir le plus d’aisance possible pour sortir de la pression.

Bobos : « Dayot Upamecano et Olivier Giroud feront l’entraînement. Ibrahima Konaté s’entraîne. Il veut, comme les 24 autres, débuter le match. Ce ne sera pas le cas de tout le monde (sourire). Aurélien Tchouaméni ? Sa guérison est bonne, c’était prévu à peu près comme ça, qu’il soit disponible. Le statut ? Au milieu, ils peuvent tous commencer mais ils ne pourront pas tous jouer. Grâce à ce qu’il a fait, il est en meilleure forme. Je ne l’ai pas utilisé au début même s’il était disponible. Je vais déjà penser au match de demain et vous verrez le rôle qu’il aura. »

On ne part pas de l’objectif premier de défendre même s’il faut pouvoir le faire s’il le faut.

Didier Deschamps

Comparez les tournois : « Je n’aime pas comparer. La constante qui revient à chaque fois, ce sont des matchs de très haute intensité, la répétition des efforts, mais en Allemagne, il n’y a pas de grande chaleur. Les joueurs sont bien préparés. Sur le premier match, il y a toute la fraîcheur possible qui peut diminuer avec des matchs tous les quatre jours. J’ai vu les premiers matches, l’intensité reste élevée. Hormis Jamal Musiala aujourd’hui, sur les 34 premiers buts, ce sont 34 joueurs différents. Le danger vient de partout. Il y a des joueurs qui se projettent beaucoup, toutes les équipes sont très bien organisées.

Le type de match qu’il attend : « On a plus envie d’avoir le ballon que l’adversaire, mais c’est un rapport de force. Il faut les forcer à se défendre aussi. On fait en sorte d’anticiper, de réfléchir à l’erreur technique qui peut amener à défendre. On ne part pas de l’objectif premier de défendre même s’il faut pouvoir le faire s’il le faut. Nous voulons aller de l’avant et leur créer des problèmes.

Propos recueillis en conférence de presse