Face aux menaces de censure, Michel Barnier estime que les Français veulent de la « stabilité » et de la « sérénité »
« C’est assez motivant de se dire qu’on peut partir demain matin », a ironisé le Premier ministre jeudi après-midi avant le 106e Congrès des maires.
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Face aux menaces de censure brandies par la gauche et l’extrême droite, Michel Barnier a estimé jeudi 21 novembre que les Français voulaient plutôt « stabilité, sérénité ». « Le temps qui m’attend dépend d’une éventuelle coalition des opposés, si je puis dire, à l’Assemblée nationale »a déclaré le Premier ministre avant le 106ème Congrès des Maires qui se tient à Paris. « Je ne sais pas si cela va arriver. Je suis prêt. Je sais que ce n’est pas ce que veulent les Français, qui veulent aujourd’hui la stabilité, la sérénité »il a ajouté.
« C’est assez motivant de se dire qu’on peut repartir demain matin » il a plaisanté. « Mais (Aussi) se dire que ce n’est pas sûr, que ça pourrait durer deux ans et demi », jusqu’à l’élection présidentielle de 2027, a-t-il poursuivi.
Le Premier ministre s’est également exprimé sur le budget actuellement examiné au Parlement, alors que les collectivités locales ont parfois été jugées responsables de la dégradation des finances publiques. « Il n’est ni normal ni juste de montrer aux municipalités et aux autorités locales qu’elles étaient responsables du déficit : ce n’est pas vrai »a estimé Michel Barnier. Les élus locaux s’élèvent contre le projet de budget, accusé de menacer les investissements et les services publics.