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face au tollé, le gouvernement annule les coupes annoncées dans les collèges et lycées pour 2024

Le Premier ministre, Gabriel Attal, et la ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Nicole Belloubet, lors d'une visite au collège Mathurin Régnier, à Chartres, le 14 mars 2024.

Le ministère de l’Éducation nationale n’avait pas communiqué sur la réduction des enveloppes d’heures supplémentaires dans les établissements à partir de la fin de l’année scolaire, que plusieurs rectorats avaient annoncée, lundi 29 avril et mardi 30 avril. Mais, face au tollé retentissant, c’est lui qui a rapidement fait savoir, dans un communiqué diffusé mercredi 1er mai, que la ministre Nicole Belloubet avait « a donné des instructions selon lesquelles, dès (JEUDI)les académies récupèrent les ressources budgétaires initialement notifiées afin de poursuivre l’attribution des heures supplémentaires dans les établissements.

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« Conformément à la priorité accordée à l’éducation nationale par le gouvernement, le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse ont souhaité que les établissements scolaires continuent à avoir les moyens de mener à bien leurs missions »fait valoir le communiqué, sous-entendant que Matignon – et donc le chef du gouvernement et ancien ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal – avait influencé ce revirement.

L’information, donnée à plusieurs représentants syndicaux et relayée par la presse, d’une réduction des heures supplémentaires accessibles aux collèges et lycées pour les deux derniers mois de l’année scolaire, suivie, dans plusieurs académies, de la suspension de l’application de la gestion des ces moyens ont provoqué, mardi 30 avril, un torrent d’indignation dans les établissements scolaires.

Cet arbitrage faisait partie du plan d’économies annoncé par Bercy de 10 milliards d’euros pour 2024, dont 683 millions d’euros pour le ministère de l’Éducation nationale. Il avait donc demandé à chaque académie de réduire le barème, entre autres, des heures supplémentaires d’ici la fin de l’année civile. Dans les académies de Paris, Créteil, Versailles, Lyon ou encore Toulouse et Bordeaux, les rectorats avaient annoncé un retrait de ces moyens à la fin de cette année scolaire.

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Les heures concernées rémunèrent les enseignants qui assurent des cours de remise à niveau pendant les vacances, des actions de soutien, des remplacements de courte durée ou encore de l’aide aux devoirs (le dispositif dit « Devoirs faits ») au collège. Il a également été question de alléger les « indemnités spéciales de mission », affectées au paiement de missions réalisées en dehors du temps d’enseignement des étudiants, comme la coordination d’activités sportives ou artistiques ou la fonction de référent numérique ou handicap.

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Cammile Bussière

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