face à l’OL, l’entraîneur du PSG Fabrice Abriel veut relancer le suspense en Premier League (Arkema Première Ligue)

« Comment vous sentez-vous avant ce match ?
C’est un match événement dans une saison. A chaque fois que le Paris-Saint-Germain et Lyon s’affrontent, c’est toujours avec un enjeu très important, se disputer les titres. Cela approche très vite. Un Championnat, c’est comme un marathon, il y a 22 actes. On va essayer d’arriver ensemble, devant cette équipe, lors de la 22e journée.

Y a-t-il un esprit de revanche par rapport au match aller (0-1) ? Est-ce important d’être respecté par le rival numéro 1 du Parc des Princes ?
Pas seulement au Parc des Princes. C’est toujours important quand on porte le maillot du Paris-Saint-Germain. Pour l’avoir porté depuis l’âge de 9 ans, je sais très bien ce que cela signifie. Vengeance? C’est une notion un peu négative qu’il faut transformer en une notion positive. Nous devons tirer les leçons de cet échec. Comme on a la possibilité de les rejouer et peut-être de les rejouer plus tard, il faut montrer les progrès qu’on a eu entre le dernier match et celui-ci.

En quoi la présence de supporters samedi soir peut-elle vous aider ?
Au Parc des Princes, nous attendons près de 20 000 personnes, ce qui veut dire que nous avons été très attractifs. Les supporters, les gens qui voyagent y croient. Notre rôle, dès la première minute, est de leur montrer que nous sommes là, et que nous y croyons aussi. À partir de ce moment, une alchimie se créera, quelque chose que chaque joueur recherche. Cette énergie qui, je pense, nous fait croire que tout est possible. C’est le défi des premières minutes. On a des éléments depuis début janvier, où on ressent une énergie positive, cette envie d’avancer et surtout de progresser dans cette deuxième partie.

Craignez-vous une réaction d’orgueil de la part de l’Olympique Lyonnais, éliminé de la Coupe de France le week-end dernier (par Reims, 0-0, 9-10 aux tabs) ?
C’est un peu l’expérience de la saison dernière où, avec Fleury, on les avait éliminés en demi-finale de Coupe de France (0-0, 5-4 aux tabs). On les a rejoués cinq jours plus tard, ce n’était pas la même équipe (0-4). C’est une expérience directe de la saison dernière. Désormais, n’importe quel club peut connaître une crise. C’est toujours la même chose. C’est ce que vous êtes capable de mettre en place qui va soutenir, peut-être amplifier cette énergie négative et vous permettre, si vous êtes à 150%, d’avancer. C’est ce que nous appelons l’équilibre des pouvoirs moral et mental. Bien sûr, nous l’utiliserons.

Que faut-il améliorer par rapport au match aller ?
Par rapport au match aller, nous aurons une équipe qui sera certainement différente, avec plus d’options puisque moins de joueurs sont absents. Nous devons maintenir la rigueur, la discipline et la structure que nous avons mises en place dans ce match. Nous voulons profiter des joueurs seniors, de leur expérience et faire preuve de plus d’ambition à des moments précis, notamment dans la zone d’arrivée. On a eu des séquences, de bons départs, mais il nous a manqué la dernière passe ou ce temps d’avance pour frapper et mettre en danger l’adversaire. »