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Face à la recrudescence des cas de coqueluche, les appels à la vaccination se multiplient

Face à la recrudescence des cas de coqueluche, les appels à la vaccination se multiplient

Au moins 17 décès liés à la coqueluche, dont 12 nourrissons de moins de deux mois, ont été recensés depuis le début de l’année par la Haute Autorité de santé.
Face à ce « contexte épidémique préoccupant », la HAS appelle les personnes en contact étroit avec les nourrissons à vérifier leur statut vaccinal.
Les rappels sont recommandés si le précédent date de « plus de cinq ans ».

Il s’agit d’une étape clé pour protéger les plus petits. Face à la recrudescence des cas de coqueluche, la Haute Autorité de Santé appelle toutes les personnes en contact direct avec un nourrisson « dans un cadre familial ou professionnel » a « recevoir un rappel » si le dernier vaccin contre cette infection respiratoire « plus de 5 ans ». « Des études suggèrent que l’efficacité du vaccin s’estomperait rapidement à partir de 5 ans après la dernière dose, devenant insuffisante pour garantir une protection contre l’infection », souligne l’organisme contacté par le ministère de la Santé à ce sujet.

La vaccination des femmes enceintes, un point clé

Les professionnels de santé et de la petite enfance ne sont pas les seuls concernés par cette stratégie de « cocooning » vaccinal. L’entourage du nouveau-né est également visé (parents, frères et sœurs, grands-parents, autres personnes susceptibles d’avoir des contacts étroits et durables avec le nourrisson au cours de ses six premiers mois).« sauf si la mère a été vaccinée au moins un mois avant l’accouchement ». La HAS rappelle que la vaccination des femmes enceintes reste « la mesure la plus efficace pour protéger le nourrisson dès la naissance » contre cette maladie.

La coqueluche a déjà causé « au moins 17 décès, dont 12 chez des nourrissons de 2 mois et moins » depuis le début de l’année en France. Un certain nombre « déjà supérieur à celui observé en France lors du dernier pic épidémique en 2017 mais aussi au chiffre actuel dans des pays comme le Royaume-Uni »Les recommandations visent d’abord à réduire le risque de coqueluche sévère chez les nouveau-nés et les nourrissons, trop jeunes pour être protégés par leur propre vaccination, obligatoire à 2 et 4 mois, avec un rappel à 11 mois. La HAS souligne également l’importance de ne pas retarder la primovaccination des nourrissons dès qu’ils sont en âge d’être vaccinés, à partir de 2 mois.


DDF avec AFP

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