Nouvelles locales

Face à la dynamique de la campagne démocrate, Donald Trump est contraint de reprendre l’offensive pour revenir sur le devant de la scène

La campagne de Kamala Harris et de son colistier récemment choisi, Tim Walz, entre dans une nouvelle phase. Pour ne pas perdre de terrain, Donald Trump a pris la parole lors d’une conférence de presse jeudi et a lancé quelques piques à son adversaire démocrate.

Publié


Temps de lecture : 1 min

Le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump s'exprime lors d'une conférence de presse depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, le 8 août 2024. (JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Aux Etats-Unis, il y aura au moins un débat entre Donald Trump et Kamala Harris avant l’élection présidentielle. Il aura lieu le 10 septembre, sur ABC. Lors d’une conférence de presse jeudi 8 août, depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, le républicain a même proposé deux autres confrontations avec la candidate démocrate. Aux prises avec la bonne dynamique de la campagne adverse, Donald Trump veut clairement revenir au centre de l’attention médiatique, quitte à déformer la vérité, comme c’est souvent le cas.

Selon Donald Trump, et malgré les faits, « personne » L’ex-président ne serait pas mort dans les émeutes du Capitole. Devant les caméras, pendant une heure, l’ancien président a décliné sa propre version de la réalité, celle d’une Amérique dévorée par le crime et d’un monde au bord de la guerre totale. Quant à la bonne forme de Kamala Harris, elle serait, selon lui, très loin dans les sondages. « Dans certains États, j’ai 35 à 50 points d’avance. C’est du jamais vu. »il dit.

« Ce vice-président est le moins admiré, le moins respecté et le pire de l’histoire de notre pays. »

Donald Trump

lors d’une conférence de presse

Entre les deux candidats, l’équilibre s’est toutefois rééquilibré. Récemment, Donald Trump a reconnu sa frustration face à la « lune de miel » de la campagne de Harris, allant jusqu’à défendre celle qui aurait sans doute été une adversaire bien moins coriace. « Je ne suis pas un fan de Biden, il assure, Mais d’un point de vue constitutionnel, de n’importe quel point de vue, ils lui ont volé cette élection. Il avait parfaitement le droit d’être candidat..

Le milliardaire promet également que la passation de pouvoir politique, après l’élection présidentielle, se fera « pacifique »à condition, semble-t-il menacer, que l’élection du 5 novembre soit « honnête ».

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page